Quelltext der Seite Benutzer:Shi Annan/Ustaritz

{{Importartikel}}
<!--insee              = 64547
| cp                 = 64480
| maire              = Bruno Carrère
| mandat maire       = [[Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques|2014]]-2020
| intercomm          = [[Communauté de communes Errobi]]
| alt maxi           = 143
| superficie         = 32.75
| population agglomération =282964
| année_pop agglomération =2012
| gentilé            = Uztariztars-->
[[Datei:Ustaritz Façades basques.jpg|thumb| Rue des Magistrats.]]
[[Ustaritz]] ({{IPA|ys.ta.’ʁits}})
Sie ist Hauptort des [[Kanton Ustaritz]] und liegt an der [[Nive]], am Ende des schiffbaren Abschnitts dieses Zuflusses zur [[Adour]], und an der [[Napoleon Bonaparte|napoleonischen]] Route, die dem Verlauf der Anhöhen zwischen [[Bayonne]] und [[Hasparren]] folgt.

Im 12. Jahrhundert entwickelte sich die Gemeinde zur Hauptstadt des Labourd, nachdem [[Richard Löwenherz]] den ''Vicomte du Labourd'' aus der Stadt vertrieben hatte. Diiese Stellung behielt sie bis 1790. Sie ist sowohl der Sitz des [[Biltzar]], der [[Vogtei]] (bailliage et sénéchaussée - Ballei) als auch des Gerichts ''Tribunal du Labourd''. Geographische Eigenschaften unterstützten diese Stellung, da sich die Stadt an einem Verkehrsknotenpunkt zwischen [[Königreich Navarra]], dem [[Königreich Kastilien]], dem inneren [[Baskenland (Frankreich)|Baskenland]] und der Küste lag, wodurch die Stadt zu einigem Wohlsand gelangte.

Die administrative Neueinteilung in der [[Französische Revolution|Französischen Revolution]] bewirkte jedoch eine Verlegung der Behörden nach Bayonne und die Kriege mit [[Spanien]] brachten den Handel zum erleigen. Erst am Anfang des 19. Jahrhundert sorgte ein Zustrom von Flüchtlingen, die vor dem [[Carlismus|Carlistenkriegen]] in Spanien flohen, zusammen mit der Errichtung eines prosperierenden Klosters und der Rückkehr von Baskischen Auswanderern aus [[Mexiko]] und [[Chile]] für eine Renaissance der Wirtschaft.

Heute ist Ustaritz ein wichtiges landwirtschaftliches Zentrum, aber die Nähe zu den industriellen Ballungsräumen Bayonne, [[Anglet]] und [[Biarritz]] sorgte in der Gemeinde für ein [[Périurbanisation|périurbaine]], influant sur son urbanisme. Son patrimoine culturel reflète la [[wikt:prééminence|prééminence]] labourdine datant de l’[[Ancien Régime]] et le renouveau du 19. Jahrhunderts. De nombreuses [[maison basque|maisons labourdines]] des 17. & 18 Jahrhundert jalonnent ses rues et sa campagne, ainsi que des châteaux édifiés par les ''Américains'', et les festivités tout comme l’enseignement en langue basque sont attachés aux valeurs régionalistes. Ustaritz concentre aujourd’hui des instances administratives et éducatives, des moyens médicaux et des pôles culturels, tel l’Institut culturel basque, qui refont d’elle une plaque tournante régionale.

Commune traditionnellement rurale, son territoire est couvert à près de 50 % par des bois ou des cultures ; la localité, qui fait partie du site d’importance communautaire du bassin de la Nive (dont la [[biodiversité]] justifie son appartenance au [[réseau Natura 2000]]) accueille trois [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)]] de {{nobr|type II}}, qui recèlent une faune et une flore conséquentes.

Outre une tradition littéraire qui a fourni nombre d’écrivains, Ustaritz est la patrie d’hommes politiques marquants, comme ceux issus de la famille Garat, dont l’un deux, [[Dominique Joseph Garat|Dominique Joseph]] a lu à [[Louis XVI]] sa sentence de mort.

== Geographie ==
=== Lage ===
[[Datei:Map commune FR insee code 64547.png|thumb|Frontières d’Ustaritz avec les communes limitrophes. Le trait rouge dans le coin supérieur gauche de la carte indique la position de l’autoroute [[Autoroute A63 (France)|A63]].|alt=Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.]]

Ustaritz s’étend sur les deux rives de la [[Nive]], à l’extrême ouest du [[Département français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques]], et donc au sud-ouest de la France. Elle est distante de {{unité|25|km}} de la [[frontière entre l'Espagne et la France]]<ref group="Note">L’[[orthodromie]] considérée, séparant Ustaritz de la ville frontalière [[Hendaye]], est indiquée par {{lien web|url=http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=64547&Insee2=64260|titre=Orthodromie entre Ustaritz et Hendaye|auteur=Lionel Delvarre|site=le site Lion 1906|consulté le={{1er}} décembre 2014}}.</ref>, et située à moins de 15 km de l’[[océan Atlantique]] à l’ouest<ref group="Note">L’[[orthodromie]] considérée, séparant Ustaritz de la ville côtière [[Guéthary]], est indiquée par {{lien web|url=http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=64547&Insee2=64249|titre=Orthodromie entre Ustaritz et Guéthary|auteur=Lionel Delvarre|site=le site Lion 1906|consulté le={{1er}} décembre 2014}}.</ref>. Elle est implantée sur la route des crêtes parallèles à la Nive, menant de [[Bayonne]] à [[Hasparren]], voulue par [[Napoleon Bonaparte|Napoléon]].

En termes de [[Géographie politique des communes des Pyrénées-Atlantiques sous l'Ancien Régime|géographie politique]], la [[Liste des communes du Labourd|commune fait partie]] de la province [[Pays basque|basque]] du [[Labourd]]. Ustaritz se situe au sein de l’[[unité urbaine de Bayonne]], partie centrale de l'[[aire urbaine de Bayonne|aire urbaine du même nom]].

{{Communes limitrophes
| élision    = d
| commune    = Ustaritz
| nord       = [[Bassussarry]]
| nord-est   = [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]]
| est        = [[Jatxou]]
| sud-est    = [[Larressore]]
| sud        = [[Souraïde]] <br /> [[Espelette]]
| sud-ouest  =
| ouest      = [[Arcangues]] <br /> [[Saint-Pée-sur-Nivelle]]
| nord-ouest =
}}
{{clr}}

=== Géologie et relief ===
La côte basque se situe à la jonction de la plaine [[Landes (département)|landaise]] et l’extrémité ouest de la chaîne des [[Pyrénées]], présentant une diversité géologique importante, qui va des formations [[Trias|triasiques]] du [[Trias supérieur|Keuper]], aux plages et dunes landaises. Les plaques ibérique et européenne ayant convergé et étant entrées en collision entre le [[Crétacé supérieur]] et le [[Miocène]], elles ont engendré une chaîne intracontinentale. Deux unités septentrionales affleurent sur la côte basque, regroupant l’unité de Sainte-Barbe à la limite d’Ustaritz avec [[Arcangues]] au nord-ouest, qui culmine à {{unité|150|m}}, et celle de la localité proprement dite. Elles se caractérisent par une « sédimentation gravitaire profonde à caractère [[Système de référence en anatomie|distal]] » en une succession de [[Turbidité|systèmes turbiditiques]] [[Grès (géologie)|gréseux]] ou carbonatés. Elles reposent en contact [[tectonique]] sur les unités méridionales de [[la Rhune]]<ref>{{lien web|url=http://littoral.aquitaine.fr/IMG/pdf/hx59_brgm_rp_53258_fr_2_.pdf|titre=Étude géologique simplifiée de la côte basque|site=le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]|format=pdf|consulté le=2 décembre 2014}}.</ref>.
Du fait d’une pluviométrie abondante, les alluvions des terrasses ainsi que les glacis du Quaternaire ancien sur de grandes surfaces ont subi une érosion récente. Ceci est particulièrement notable sur la partie ouest de la commune. La zone du [[flysch]] est relativement accidentée en raison des nombreux ravins aux méandres encaissés et sinueux<ref group="PLU2" name="p77">{{p.|77}}.</ref>.

Le territoire de la commune est caractérisé par neuf types de formations [[géologie|géologiques]]. On distingue ainsi des [[alluvion]]s [[fleuve|fluviatiles]] actuelles, subactuelles et datant de la [[glaciation de Würm]], constituées de galets, de cailloutis, de graviers et de sables. La [[glaciation de Riss]] a laissé des galets et des graviers dans une gangue [[sable]]use ainsi que des lentilles d’[[argile]]s plastiques. De la [[glaciation de Mindel]] et du [[Pléistocène moyen]] résulte une formation comprenant essentiellement des galets dans une gangue sableuse brun-rouge. Le Ponto-Pliocène a généré des accumulations de [[Roche détritique|matériaux détritiques]] presque exclusivement [[silice]]ux, sur des épaisseurs pouvant dépasser {{nobr|50 mètres}}. Des [[calcaire]]s et [[Marne (géologie)|marnes]] de [[Bidache]] et des zones de flysch résultent du [[Turonien]] puis, plus tard, du [[Maastrichtien]]. Le [[Cénomanien]], premier [[étage géologique]] du [[Crétacé supérieur]], est à l’origine des calcaires d’Ablaintz, bleu-noir, en bancs séparés par des feuillets [[schiste]]ux noirâtres. Des bancs de calcaires [[wikt:zoogène|zoogènes]] proviennent de l’[[Aptien]]. Du Crétacé encore, mais de l’[[Albien]], nous est parvenue une alternance d’argile et de grès, nommée « flysch de Mixe ». Enfin, une roche éruptive, l’[[ophite]] [[trias]]ique primitive à tardive, caractérise également la géologie du territoire communal<ref group="PLU2" name="p77/78">{{p.|77 et 78}}.</ref>.

Ustaritz s’étend sur les méandres de la [[Nive]] et offre des paysages de prairies et de champs de maïs qui montent vers les hauteurs boisées du quartier Hérauritz, avec comme horizon les montagnes [[Pays basque français|basques]] des Pyrénées occidentales, [[Mont Ursuya|Ursuya]], [[Mont Baïgura|Baïgura]], [[Artzamendi]] et [[Mondarrain]]<ref name="EG">{{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711|passage=655 à 657}}.</ref>. De nombreux versants, plus ou moins perpendiculaires à la Nive, accueillent les ruisseaux de Latsa, Antzara Erreka et d’Urdainz. Cette physionomie vallonnée caractérise les trois quarts du territoire communal<ref group="PLU2" name="p72"/>. La vallée de la Nive, par contraste avec les reliefs irréguliers qui l’entourent, est une vaste plaine alluviale ouverte parfois sur plusieurs centaines de mètres<ref group="PLU2" name="p72"/>.

La superficie de la commune est de {{unité|3275|hectares}} ; son altitude varie fortement, de {{nobr|4 mètres}} [[Nivellement général de la France|NGF]] au niveau du lit mineur de la Nive, jusqu’à {{nobr|350 mètres NGF}} sur les lignes de crêtes<ref group="PLU2" name="p72"/>.

=== Hydrographie ===
<gallery mode="packed-hover" caption="La [[Nive]] à Ustaritz (sélection).">
Datei:Ustaritz Pont Nive.jpg|<small>Le pont de la D250</small>.|alt=Photographie d’un pont à arches sur un cours d’eau.
Datei:Ustaritz Nive Barrage.jpg|<small>Le barrage de Xopolo</small>.|alt=Photographie d'un barrage sur un cours d’eau.
Datei:Ustaritz Nive Reflets.jpg|<small>Reflets dans la Nive</small>.|alt=Photographie du reflet d’une maison dans un plan d’eau.
</gallery>
{{Message galerie 2}}

Ustaritz est située dans le [[bassin versant]] de la [[Nive]] ainsi que dans celui de l’[[Uhabia]], sur la frontière ouest de son territoire<ref group="PLU2" name="p83">{{p.|83}}.</ref>.
La commune est traversée par la Nive, affluent gauche de l'[[Adour]] à [[Bayonne]]<ref name=sandre>{{sandre|Q9--0250|La Nive|consulté le=30 novembre 2014}}.</ref>. Ustaritz se trouve à la limite du cours navigable de la Nive<ref name="EG"/>.

Des affluents de la Nive, tels que les ruisseaux de la Tannerie, d'Urdainz et Latsa<ref>{{sandre|Q9330560|Le ruisseau de la Tannerie|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref><ref>{{sandre|Q9340500|Le ruisseau d’Urdainz|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref><ref>{{sandre|Q9330500|Le Latsa|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref> (lui-même rejoint par le Mahatchuriérak erreka<ref>{{sandre|Q9330530|Le Mahatchuriérak erreka|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref>, qui marque la limite nord du territoire communal) ainsi que l'Hardako erreka<ref>{{sandre|Q9330550|l’Hardako erreka|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref>, à la frontière nord avec Villefranque, et l'Antzara erreka {{incise|appelé également ''Ountzilarreko erreka''<ref>{{sandre|Q9330570|L’Antzara erreka|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref>}}, accompagné de son tributaire, l'[[Urloko erreka]]<ref>{{sandre|Q9330580|L’Urloko erreka|consulté le=2 décembre 2014}}.</ref> (lui-même rejoint par le Lukuko [[erreka]]), serpentent eux aussi sur les terres d'Ustaritz<ref name=geo><!--43.4003, longitude     = -1.45527777778, zoom          =7, couches       = Hydro, couches_extra = Communes, desc          = Carte hydrologique d'Ustaritz, consulté le   = 2. Dezember 2014-->.</ref>.

L’Uhabia<ref>{{sandre|S50-0400|L’Uhabia|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref>, sous le nom d'''Apalagako erreka'', marque la limite ouest du territoire de la commune<ref group="PLU2" name="p87">{{p.|87}}.</ref>.
Enfin, un plan d’eau d’une superficie de {{unité|14|ha}} occupe le site d’une ancienne [[gravière]]<ref group="PLU2" name="p87"/>.

=== Climat ===
La [[station météorologique]] la plus proche est celle de Biarritz - Anglet<ref>
{{Lien web
| url=http://www.infoclimat.fr/climatologie-07602-biarritz-anglet.html
| titre=Normes et records 1961-1990 {{incise|Biarritz-Anglet (64)}} altitude 69 m
| site=le site de l’association Infoclimat
| consulté le=2 décembre 2014
}}.</ref>.

Le climat d'Ustaritz est relativement semblable à celui de sa proche voisine Biarritz, décrit ci-dessous, avec des précipitations assez importantes ; le [[climat océanique]] est dû à la proximité de l'[[océan Atlantique]]. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de {{nobr|8 °C}} et avoisine les {{nobr|20 °C}} en été. La température la plus basse relevée a été {{nobr|-12,7 °C}} le {{nobr|16 janvier 1985}}, et la plus élevée, {{nobr|40,6 °C}} le {{nobr|4 août 2003}}<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.</ref><ref>{{lien web|url=http://www.meteo-biarritz.com/records/mois/aout|titre=Records de température pour Biarritz|site=le site de Météo-Biarritz|consulté le=14 septembre 2014}}.</ref>. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée. Les vents d’ouest sont dominants, tant par leur fréquence par leur intensité. Ils se caractérisent par une vitesse souvent supérieure à {{Unité|4.5|m/s}}<ref group="PLU2" name="p72">{{p.|72}}.</ref>. Les vents d’est soufflent également fréquemment sur la zone de Biarritz. On observe rarement des pointes de vitesse supérieures à {{unité|8|m/s}}, générées par les vents d’ouest et sud uniquement<ref group="PLU2" name="p72"/>.

{{Relevé météo
|titre=Relevé météorologique de Biarritz et sa région pour la période 1961-1990.
|source='''Climatologie mensuelle Biarritz, 69 m (période 1961-1990).<br />{{lien web|url=http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07602&aff=details|site=infoclimat.fr|titre=Infoclimat}} et {{lien web|url=http://france.meteofrance.com/france/climat_france?CLIMAT_PORTLET.path=climatstation%2F64024001|site=france.meteofrance.com|titre=Météo France}}''', consultés le 2 décembre 2014.
|tmax-jan=12.0   |tmoy-jan=8.1      |tmin-jan=4.8
|tmax-fev=12.8   |tmoy-fev=9.0      |tmin-fev=5.0
|tmax-mar=15.0   |tmoy-mar=10.0      |tmin-mar=7.0
|tmax-avr=16.2   |tmoy-avr=11.7      |tmin-avr=8.5
|tmax-mai=19.6  |tmoy-mai=14.6      |tmin-mai=11.6
|tmax-jui=22.1   |tmoy-jui=17.3      |tmin-jui=14.6
|tmax-jul=24.1   |tmoy-jul=19.8     |tmin-jul=16.7
|tmax-aou=24.7   |tmoy-aou=19.9      |tmin-aou=17.0
|tmax-sep=23.2   |tmoy-sep=18.6      |tmin-sep=14.5
|tmax-oct=20.0   |tmoy-oct=15.6     |tmin-oct=11.9
|tmax-nov=15.1   |tmoy-nov=11.0      |tmin-nov=7.7
|tmax-dec=12.5   |tmoy-dec=8.5      |tmin-dec=5.5
|prec-jan=143.2
|prec-fev=122.7
|prec-mar=121.7
|prec-avr=132.9
|prec-mai=121.0
|prec-jui=90.9
|prec-jul=65.1
|prec-aou=102.3
|prec-sep=124.6
|prec-oct=135.7
|prec-nov=174.2
|prec-dec=148.7
|tmax-record-ann=39.8  <!--température maximum record (en°C) -->
|tmin-record-ann=-12.7 <!--température minimum record (en°C) -->
|tmax-ann=17.4         <!--température maximum moyenne annuelle (en°C) -->
|tmoy-ann=13.7         <!--température moyenne annuelle (en°C) -->
|tmin-ann=9.9          <!--température minimum moyenne annuelle(en°C) -->
|prec-ann=1482.9           <!--précipitations annuelles moyennes (en mm) --> 
|tmax-record-jan=23.4      |tmin-record-jan=-12.7 <!--température maximum et minimum record de janvier (en°C)-->
|tmax-record-fev=28.9      |tmin-record-fev=-11.5 
|tmax-record-mar=29.7      |tmin-record-mar=-7.2 
|tmax-record-avr=28.6      |tmin-record-avr=-1.3 
|tmax-record-mai=34.8      |tmin-record-mai=3.3 
|tmax-record-jui=38.7      |tmin-record-jui=5.3 
|tmax-record-jul=39.8      |tmin-record-jul=9.2 
|tmax-record-aou=37.3      |tmin-record-aou=8.6 
|tmax-record-sep=37.0      |tmin-record-sep=5.3 
|tmax-record-oct=32.2      |tmin-record-oct=0.8 
|tmax-record-nov=26.1      |tmin-record-nov=-5.7 
|tmax-record-dec=25.1      |tmin-record-dec=-8.5
<!-- paramètre de cloture de l'infobox-->
}}

=== Verkehr ===
==== Straßen ====
Ustaritz est située sur la route départementale [[Route nationale 132|D932]], entre [[Bayonne]] et [[Cambo-les-Bains]], aux croisements avec la D137 (Ustaritz - Bayonne) et la D250 (Ustaritz - [[Saint-Pée-sur-Nivelle]]) et accessible à partir de la sortie ''Bayonne-Sud'' de l'autoroute [[Autoroute A63 (France)|A63]] ({{unité|9|km}}). La D932 est en {{nobr|2 fois 2 voies}} jusqu’à l’entrée du quartier Arrauntz puis à {{nobr|3 voies}}<ref group="PLU1" name="p45">{{p.|45}}.</ref>. Elle traverse le territoire communal du nord au sud. Deux routes départementales secondaires alimentent également le territoire communal, la D3 et la D350<ref group="PLU1" name="p44">{{p.|44}}.</ref>.
Deux ponts franchissent la Nive, l'un en direction de Villefranque (D137) et l'autre en direction de Jatxou (D250).

Ustaritz rejoint Bayonne par le chemin de halage longeant la Nive. Anciennement utilisé pour le transport fluvial des marchandises, ce chemin de {{unité|15|kilomètres}} est à présent réservé aux cyclotouristes et aux promeneurs.

==== Öffentliche Transportmittel ====
[[Datei:Uztaritze geltokia.jpg|thumb|La [[gare d'Ustaritz]].|alt=Photographie de deux bâtiments aux boiseries rouges sang, en bordure d’une voie ferrée. Un panneau sur fond bleu indique ''Ustaritz/Ustaritze''.]]
La ville est reliée quotidiennement à Bayonne et [[Cambo-les-Bains]] par le [[TER Aquitaine]] ; plusieurs allers-retours quotidiens sont assurés sur cette ligne. La [[gare d'Ustaritz]] se situe sur la [[ligne de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port]]. La [[gare de Jatxou]] est également située sur le territoire communal {{incise|il s’en faut de quelques mètres}} et dessert principalement la commune de [[Jatxou]] sur la même ligne ferroviaire.

La ligne de car du réseau [[Transports 64]] entre [[Espelette]] et Bayonne via Cambo-les-Bains propose en 2014 {{nobr|11 allers-retours}} quotidiens en semaine<ref>{{lien web|url=http://transports64.fr/Reseau|titre=Réseau interurbain|site=le site du conseil général|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>. Cette ligne traversante ne dessert toutefois pas certains pôles d'intérêt, comme les quartiers ouest ou le centre sportif Landagoïen<ref group="PLU1" name="p46">{{p.|46}}.</ref>.

==== Luftverkehr ====
Par la route, Ustaritz est située à {{unité|14|km}} de l'[[aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet]] {{Code aéroport|BIQ|LFBZ}}<ref>{{lien web|url=http://www.viamichelin.fr/web/Itineraires?strDepartureAddress=Cigogné&strDepartureId=&strDepartureProductId=&strStepTemplateAddress=&strStepTemplateId=&strStepTemplateProductId=&strArrivalAddress=Tours+&strArrivalId=&strArrivalProductId=&intItiType=1&dtmDepartureDisplay=09%2F10%2F2014&dtmDeparture=&distance=km&itineraryCarType=0&devise=1.0%7CEUR&itineraryFuelType=0&carbCost=&indemnite=|titre=Calcul de la distance du centre bourg à l’aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet|site=viamichelin.fr|consulté le=10 décembre 2014}}.</ref>.
Le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la [[chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque]], l'[[agglomération Côte Basque-Adour]], les départements des Pyrénées-Atlantiques et des [[Landes (département)|Landes]] ainsi que la commune de [[Saint-Jean-de-Luz]], assure la gestion de l’aéroport. 
Celui-ci a accueilli près de {{unité|1100000|passagers}} en 2013<ref>{{lien web|url=http://www.sudouest.fr/2013/01/10/un-vol-biarritz-paris-a-50-eur-c-est-possible-929290-4037.php|titre=Record d’accueil de passagers en 2013 pour l’aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne|site=le site du journal Sud-Ouest du {{1er}} octobre 2013|consulté le=10 décembre 2014}}.</ref>. Il assure de façon régulière des liaisons avec [[Aéroport de Paris-Orly|Paris-Orly]], [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Paris-CDG]], [[Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry|Lyon]], [[Aéroport de Nice-Côte d'Azur|Nice]], [[Aéroport international de Genève|Genève]] et [[Aéroport de Londres Stansted|Londres Stansted]] et a offert de mars à {{nobr|octobre 2014}} des liaisons avec entre autres, [[Aéroport de Marseille Provence|Marseille]], [[Aéroport de Strasbourg-Entzheim|Strasbourg]], [[Aéroport de Lille-Lesquin|Lille]], [[Aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud|Charleroi-Bruxelles-Sud]], [[Aéroport international de Dublin|Dublin]], [[Aéroport de Stockholm-Skavsta|Stockholm-Skavsta]] et [[Aéroport de Stockholm-Arlanda|Stockholm-Arlanda]], [[Aéroport de Londres Gatwick|Londres]], [[Aéroport de Copenhague|Copenhague]], [[Aéroport d'Oslo-Gardermoen|Oslo]] et [[Aéroport d'Helsinki-Vantaa|Helsinki]]. 
Les compagnies desservant l’aéroport sont, au {{nobr|{{1er}} novembre 2014}}, [[Air France]], [[Etihad Regional]], [[Easyjet]], [[Finnair]], [[Hop! (compagnie aérienne)|Hop!]], [[Ryanair]], [[Scandinavian Airlines System|SAS]], [[Twin Jet]] et [[Volotea]]<ref>{{lien web|url=http://www.biarritz.aeroport.fr/|titre=Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne|site=le site de l’aéroport|consulté le=10 décembre}}.</ref>.

== Urbanisme ==
=== Morphologie urbaine ===
[[Datei:Ustaritz table orientation.jpg|thumb|La table d’orientation du quartier ''Saint-Michel''.|alt=Photographie d’une table d’orientation.]]
Ustaritz, ville intermédiaire entre l’agglomération de Bayonne et le Pays basque intérieur, fait partie aujourd’hui du bassin d’habitat ''[[Périurbanisation|rurbain]]'' de l’[[agglomération Côte Basque-Adour]]<ref group="Note">''Rurbain'' : [[mot-valise]] créé à partir de ''[[rural]]'' et d'''{{page h'|urbain}}'', apparu en France en 1976 d'après le titre de l'ouvrage de {{Ouvrage|auteur=G. Bauer et J-M. Roux|titre=La rurbanisation ou la ville éparpillée|éditeur=Seuil, Paris 1976}}.</ref>{{,}}<ref group="PLU1" name="p16">{{p.|16}}.</ref>, aussi nommée B.A.B., en référence à ses trois pôles urbains [[Bayonne]], [[Anglet]], [[Biarritz]].
Le développement urbain d’Ustaritz s’est essentiellement accompli sur la rive gauche de la Nive<ref group="PLU1" name="p46"/>. L’urbanisation occupe peu à peu l’ensemble de la plaine alluviale comprise entre la Nive et la route D932, qui mène de Bayonne à Cambo-les-Bains, et se caractérise par un habitat dispersé sous la double influence d’une tradition agricole ancienne, et la position de banlieue de Bayonne<ref group="PLU1" name="p48">{{p.|48}}.</ref>.

La commune comprend aujourd’hui cinq quartiers<ref group="M">{{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fr/decouvrir-ustaritz/les-quartiers.html|titre=Les cinq quartiers d’Ustaritz|consulté le=2 décembre 2014}}.</ref>. Le ''Bourg Suzon'' (''Purgoina'') s’est développé sur la terrasse dominant la Nive<ref name="EG"/> ; il présente des maisons des {{sp-|XVI|e|et|XVII|e}}s, en particulier dans la rue Ferrondoa ; on y trouve également la mairie, haut lieu historique du Labourd, le centre Lapurdi (centre administratif et office du tourisme) et le château Lota du {{s-|XIX}}.

Ce quartier a rejoint peu à peu le quartier ''Saint-Michel'', au sud en direction de [[Souraïde]] et [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], qui recèle le cimetière {{incise|singularisé par des [[stèle discoïdale|stèles discoïdales]] et le monument funéraire Garat}}, le château d’Haitze et le collège Saint-François-Xavier ; c'est un quartier forestier, agrémenté d'une table d'orientation et d'aires de pique-nique, qui a connu un fort développement commercial aux abords de la D932.

Le quartier ''Hiribehere'' au nord de la commune, est composé d’un habitat rural ancien et d’un ensemble [[wikt:conventuel|conventuel]] ; on y trouve également la maison forte ''Sorhoeta'' qui date du {{s-|XIII}} ; le quartier s’est développé vers l’ouest par l’adjonction de lotissements<ref group="PLU1" name="p48"/>.

''Hérauritz'', le long de la Nive, s’est regroupé autour d’une place, où se font face le château Larreguienea du {{s-|XVII}} et la chapelle Sainte-Catherine d'origine médiévale, séparés par un [[fronton (pelote basque)|fronton]] ; ce quartier s’est lui aussi étendu, notamment vers le sud, en bordure de la voie communale {{n°|3}}.

''Arrauntz'', autrefois paroisse distincte en direction de [[Bayonne]]<ref group="PLU1" name="p50">{{p.|50}}.</ref>, présente l'image d'un village basque typique, avec son église et son fronton ; on y trouve également la maison-musée Elizalderena, érigée en 1696, et un pressoir à pommes (bereterraenea) datant du {{s-|XVII}} ; son extension est très forte, sur près de {{unité|4|km}} sur un axe nord-est sud-ouest<ref group="PLU1" name="p50"/>.

=== Logement ===
<gallery mode="packed-hover" caption="L’architecture d’Ustaritz (sélection).">
Ustarritz Ganibetcharbeita.jpg|<small>Ganibetcharbeita</small><ref group="Note">La maison Ganibetcharbeita, est sise rue de la Ferrondoa, anciennement rue des Magistrats.</ref>.|alt=Photographie de façades de maisons basques, aux pans de bois rouge sang, avec une garée en premier plan.
Ustarritz Filiperenea.jpg|<small>Filiperenea<ref group="Note">La maison Filiperenea date de 1760 et s’appelait autrefois Marthiabeita.</ref>.</small>.|alt=Photographie d’une maison basque à un étage avec balcon en fer forgé au-dessus de l’entrée.
USTARITZ - Maison Mokopeïta.jpg|<small>Mokopeïta.</small>|alt=Photographie d'une maison à trois étages et au toit à deux pans, aux murs roses.
Ustaritz Herauritz.jpg|<small>Le quartier Hérauritz.</small>|alt=Photographie d'une rue avec quatre maison basques.
Ustarritz Senkastenea.jpg|<small>Luisenea et Senkastenea</small><ref group="Note">La maison ''Senkastenea'' date de 1572 et tient son nom de la famille Saint-Castet qui l'occupa au {{s-|XVII}}.</ref>.|alt=Photographie d’une maison basque aux boiseries rouge sang.
</gallery>
{{message galerie 2}}

L’évolution du nombre de logements de la localité est fortement influencée par l’accroissement démographique important des trente dernières années, qui a vu la population presque doubler. En parallèle le parc de logements a été multiplié par deux de 1982 à 2008, passant de {{formatnum:1107}} à {{formatnum:2326}}<ref group="PLU1" name="p33">{{p.|33}}.</ref>, la diminution de la taille des ménages entraînant une croissance plus rapide du parc de résidences principales que du nombre d’habitants<ref group="PLU1" name="p35">{{p.|35}}.</ref>. Le rythme de la croissance du nombre de logements s’est également intensifié durant cette période ; si durant les années 1968 - 1982 on constate une progression moyenne annuelle de trente logements, le rythme passe à quarante logements supplémentaires annuels durant la période 1982 - 1999, pour atteindre le niveau de cinquante à partir de 1999 et jusqu’en 2008<ref group="PLU1" name="p33"/>. En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de {{formatnum:2524}}, alors qu'il était de {{formatnum:1864}} en 1999<ref group="Insee">''LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie''.</ref>.
Selon le diagnostic du [[plan local d'urbanisme]] (PLU), exposé dans le [[Plan d'occupation des sols#Le rapport de présentation|rapport de présentation]], {{citation|les résidences principales d’Ustaritz présentaient toutes les caractéristiques d’une commune périurbaine : d’âge récent, avec une prépondérance de maisons individuelles en accession à la propriété […]}}<ref group="PLU1" name="p35"/>.

Parmi les logements étudiés par l’Insee en 2009, 91,0 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,4 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">''LOG T2 - Catégories et types de logements''.</ref>. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,4 %, en légère baisse par rapport à 1999 (68,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 8,1 % contre 5,7 %, leur nombre étant en forte augmentation, 185 contre 97<ref group="Insee">''LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation''.</ref>.
Entre 1999 et 2008, le nombre de logements de type [[Habitation à loyer modéré|HLM]] qui représentait 6 % des résidences principales en 1999, soit {{nobr|97 logements}}, avait cru de 147 % pour atteindre, en 2011, {{nobr|240 logements}}, portant à près de 10 % le rapport HLM sur résidences principales<ref group="PLU1" name="p37">{{p.|37}}.</ref>.

La [[communauté de communes Errobi]] est responsable de la création, de l'aménagement, et de la gestion des équipements d'accueil des [[gens du voyage]]. À ce titre, Ustaritz leur a aménagé deux aires d'accueil, proposant {{nobr|30 places chacune}}. Compte tenu de leur implantation en zone inondable, ces aires tolérées ne sont pas conformes à la législation<ref group="PLU1" name="p38">{{p.|38}}.</ref>.
Un projet disposant de {{nobr|100 places}}, au lieu-dit ''Itsu Lurrak'' en bordure de la D137, est en cours de réalisation. Il ne répond néanmoins qu’aux besoins temporaires hors saison et n’est pas destiné à ceux résultant d’une occupation sédentaire<ref group="PLU1" name="p38"/>.

[[Image:Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) église Saint-Vincent-diacre, peintures murales 2.jpg|thumb|Les fresques d’André Trébuchet, dans l’église Saint-Vincent.|alt=Vue de deux murs à angle droit couverts des fresques représentant des personnages religieux.]]

La commune possède de nombreuses [[maison basque|maisons]] des {{s mini-|XVII}} et {{s-|XVIII}}s reflétant le style [[labourd]]in<ref group="MD" name="p9">{{p.|9}}.</ref>.
Il faut citer, entre autres, la maison Chokolatenea (quartier du Bourg - 1694), qui fut la demeure d'un chocolatier, les maisons de la rue de Ferrondoa (quartier du Bourg - 1572), anciennement rue des Magistrats, la maison Chachoenea, quartier Saint-Michel, datant de 1648, la maison Haroztegia (« maison du forgeron » - quartier du Bourg), qui est un exemple typique de la maison labourdine<ref>Élie Lambert (docteur de l'Institut d'histoire de l'art de la Sorbonne) - citation dans les deux tomes de ''La Maison basque'' de Soupre.</ref>, et la maison Hoperena, quartier Saint-Michel, qui abrita le général anglais Hope, en guerre contre les armées napoléoniennes<ref group="MD" name="p18">{{p.|18}}.</ref>. Enfin la maison Mokopeita (quartier du Bourg), fut la demeure d'André Trébuchet, peintre qui y résida dès 1925 et qui participa en 1946 à la réfection en peinture de l'intérieur de l'église. Cette dernière date de 1601 et a été rénovée en 1673. André Trébuchet y travailla jusqu’en 1947<ref group="PLU2" name="p272">{{p.|272}}.</ref>.

Suivant l'usage basque d'avant la [[Révolution française|Révolution]], les maisons d'Ustaritz portent en majorité le nom, le prénom ou le surnom de leur propriétaire, ou encore son métier, suivi le plus souvent du suffixe ''ena'' ou ''enea'', et plus rarement ''ea'', ''beita'' ou ''tegia''<ref group="MD" name="p10">{{p.|10}}.</ref>. Dans une moindre mesure, on trouve également des toponymes illustrant les particularités de la construction ou de l'environnement<ref group="MD" name="p10"/>.

=== Projets d'aménagement ===
Le [[plan local d'urbanisme|plan local d’urbanisme (PLU)]] d’Ustaritz a été approuvé le {{nobr|21 décembre 2005}} et a fait l’objet de plusieurs modifications dont la dernière révision a été approuvée par délibération du conseil municipal du {{nobr|21 février 2013}}<ref group="PLU1" name="p3">{{p.|3}}.</ref>.
Parmi les zones ouvertes à l’urbanisation, le PLU distingue les zones urbaines en développement de celles à urbaniser<ref group="PLU2" name="p54">{{p.|54}}.</ref>. Les zones urbaines en développement sont des {{citation|zones dans lesquelles les équipements publics (voiries, alimentation en eau potable, électricité, réseau public d’assainissement ou assainissement autonome, défense incendie …), existants ou en cours de réalisation, permettent d’admettre immédiatement des constructions}}. Par cette désignation, la commune sous-entend que ces zones possèdent le niveau d’équipement nécessaire à une urbanisation immédiate<ref group="PLU2" name="p55">{{p.|55}}.</ref>. Outre le centre-bourg, une partie des quartiers de Hiribehere et Hérauritz sont concernés, englobant un secteur réservé aux activités à vocation médicosociales et un autre dédié à la création d’un équipement collectif de quartier. Viennent s’ajouter à cet ensemble une zone non équipée en réseau collectif d’assainissement, qui nécessite l’installation de systèmes d’assainissement autonome, ainsi qu’une autre principalement destinée aux établissements à usage commercial, artisanal et industriel<ref group="PLU2" name="p55"/>.

Les zones à urbaniser sont des {{Citation|zones pour l’instant naturelles mais vouées à l’urbanisation dès lors qu’elles seront équipées (voirie, eau, électricité, assainissement, défense incendie…)}}<ref group="PLU2" name="p54"/>. Il s’agit dans ce cas de la [[Zone d'aménagement concerté|zone d'aménagement concerté (ZAC)]] de Matzikoenia, de l’aménagement spécifique du site de Saint-François-Xavier, et de secteurs destinés à une implantation économique non industrielle c’est-à-dire {{Citation|destinés à satisfaire les besoins à moyen et long termes en terrains urbanisables pour l’habitat, les commerces et les services et où l’ouverture à l’urbanisation}}<ref group="PLU2" name="p54"/>.

Il faut également signaler l’affectation sous le statut d’emplacement réservé, c’est-à-dire inconstructibles sauf pour l’affectation prévue, de quatre secteurs. Il s’agit des emplacements réservés destinés au projet de la plaine sportive d’Etxéparéa, à la requalification de la gravière en zone de loisirs, et enfin à la création d’un [[parc relais]] destiné au stationnement lié à l’axe ferroviaire de la Nive, tous trois situés en zone inondable, au sein du périmètre {{nobr|Natura 2000}} et au sein d’un périmètre de protection de captage. Vient s’y ajouter l’emplacement réservé destiné à la ZAC de Matzikoenia<ref group="PLU2" name="p55"/>.

Enfin, prenant en compte le risque d’inondation créé par la Nive et ses affluents, le périmètre de protection de captage et les enjeux environnementaux résultant de la [[Réseau Natura 2000|zone Natura 2000]], de nouvelles zones ont été classées « naturelles », c’est-à-dire {{Citation|zones à protéger en raison, d’une part, de l’existence de risques ou de nuisances, d’autre part, de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique ou écologique}}<ref group="PLU2" name="p63">{{p.|63}}.</ref>.
Ces zones viennent s’ajouter à celles présentant des enjeux en matière de biodiversité, de prévention des risques ou de protection des ressources en eau, constituées par le secteur concerné par le site {{nobr|Natura 2000}} de « La Nive » (FR7200786) et les habitats naturels d’intérêt communautaire associés, les zones inondables de la Nive et les territoires concernés par les périmètres de protection de captage d’Haitze<ref group="PLU2" name="p63"/>.

=== Risques naturels ===
Compte tenu de la part importante que représente la sylviculture sur le territoire de la localité, Ustaritz est sensible aux feux de forêts<ref name="PPRI">{{lien web|url=http://www.communes.com/aquitaine/pyrenees-atlantiques/ustaritz_64480/risques.html|titre=Prévention des risques|site=communes.com|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>{{,}}<ref name="Risques">{{lien web|url=http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/2306/14404/file/Dossier_Departemental_des_Risques_Majeurs.pdf|format=pdf|titre=Dossier départemental des risques majeurs|site=le site de la préfecture|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>.
Ustaritz est, d’autre part, concernée par un risque d’inondation lié aux crues de la Nive et de son affluent, l’Antzara Erreka<ref group="PLU2" name="p241">{{p.|241}}.</ref>. L'arrêté préfectoral du {{nobr|9 juillet 2003}} a d’ailleurs défini un [[plan de prévention du risque inondation]] pour la commune d’Ustaritz<ref>{{lien web|url=http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/6488/38965/file/liste%20communes%20IAL%202013.pdf|titre=Plan de prévention du risque inondation dans les Pyrénées-Atlantiques|site=pyrenees-atlantiques.gouv.fr|consulté le=16 décembre 2014|format=pdf}}.</ref>.

Les inondations et les coulées de boues de {{nobr|septembre 1995}}, {{nobr|mai 2007}} et {{nobr|février 2009}} ont justifié la publication d’arrêtés de catastrophe naturelle, datés respectivement du {{nobr|18 mars 1996}}, du {{nobr|12 juin 2007}} et du {{nobr|18 mai 2009}}<ref name="PPRI"/>. La commune est également affectée par les effets des tempêtes océaniques, telles celles de {{nobr|novembre 1982}}, de {{nobr|décembre 1999}} et de {{nobr|janvier 2009}}, qui ont donné à leur tour lieu à des arrêtés de catastrophe naturelle<ref name="PPRI"/>. Enfin, l'arrêté du {{nobr|2 mars 2006}}, portant à son tour reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, inclut Ustaritz au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de {{nobr|juillet à septembre 2003}}<ref name="PPRI"/>.

Ustaritz présente un risque lié au [[transport de matières dangereuses|transport de matières dangereuses (TMD)]], en relation avec une canalisation de transport de gaz<ref name="Risques"/>. <!--Trois établissements situés à Ustaritz ou à proximité immédiate, font l’objet d’une autorisation au titre des [[installation classée pour la protection de l'environnement|installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE)]]<ref>{{lien web|url=http://diagnostic-ernt.info/etat-risques-ustaritz-64547|titre=Installations classées pour la protection de l’environnement|site=diagnostic-ernt.info|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>.-->
La localité est située dans une [[Risque sismique en France|zone de sismicité]] modérée de {{nobr|niveau 3}} sur une échelle de {{nobr|1 à 5}}<ref>{{lien web|url=http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/6323/38156/file/Sismicite.pdf|titre=Sismicité des Pyrénées-Atlantiques|site=pyrenees-atlantiques.gouv.fr|consulté le=16 décembre 2014|format=pdf}}.</ref>.

== Toponymie ==
Le toponyme ''Ustaritz'' apparaît dès le {{s-|XII}} et on le trouve sous les formes 
''Sanctus Vincentius de Ustariz'' et ''Ustaridz'' (respectivement 1186 et 1194, cartulaire de [[Bayonne]]<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de [[Bayonne]] ou ''Livre d'Or'' - Manuscrit du {{s-|XIV}} - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>{{,}}<ref group="Note">Le ''Livre d’or de Bayonne'' ou [[cartulaire]] de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du {{s-|X}} au {{s-|XIV}}.</ref>), 
''Eustaritz'' (1242), 
''Ustarydz'', ''Utztaridz'' et ''Uztaritz'' (1249 pour les trois formes), 
''Ustaritz'' (1322, rôles gascons<ref group="Note">Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nommé ''Registres gascons'' et l’autre ''Registres français''.</ref>) et 
''Ustariz'' (1650, carte du ''Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins''), ''Ustarits'' (''Carte des Pays Basques de France et d'Espagne''). La commune porta brièvement le nom de ''Marat-sur-Nive'' à partir de 1793<ref group="Note">Les informations relatives aux années 1186, 1194, 1322 et 1793 sont mentionnées par {{Ouvrage|auteur=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]|titre=Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque|éditeur=PyréMonde|isbn=2 84618 230 2|passage=172}}, celles concernant 1242 et 1249 sont données par {{Ouvrage|auteur=[[Jean-Baptiste Orpustan]]|titre=Nouvelle toponymie basque|éditeur=Presses universitaires de Bordeaux, 2006|isbn=2 86781 396 4|passage=40}}.</ref>.

Jean-Baptiste Orpustan analyse le nom d'Ustaritz comme étant la [[concaténation]] du radical ''urd-'' {{incise|comme dans [[Urdos]]}} « plat, plateau » et d'''haritz'', « chêne pédonculé, grand chêne », par opposition au chêne tauzin ou petit chêne<ref name="Orpustan">{{ouvrage|auteur=Jean-Baptiste Orpustan|titre=Nouvelle toponymie basque|éditeur=Presses universitaires de Bordeaux, 2006|isbn=2 86781 396 4|passage=40 et 41}}.</ref>.
Hector Iglesias suggère, quant à lui, une origine [[germanique]] au toponyme Ustaritz, se basant sur la liste de toponymes [[Galice|galiciens]] se terminant en ''-riz'' {{incise|élément issu du [[gotique]] ''reiks'' [ri:ks], « [[latin]]isé » en ''-ricus''}} et propose l’[[Anthroponymie|anthroponyme]] ''Oste-ric(us)''<ref>Hector Iglesias, 2006, {{lien web|url=http://artxiker.ccsd.cnrs.fr/docs/00/31/82/94/PDF/De_Biarritz_a_Ustaritz.pdf|titre=De ''Biarritz'' à ''Ustaritz'' en passant par ''Gasteiz'', ''Auritz'' et ''Munarritz'' : origine et signification de quelques toponymes basques|site=le site du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]|consulté le=14 décembre 2014|format=pdf}}.</ref>.

Le ''dictionnaire topographique Béarn-Pays basque'' de 1863 est assez disert sur les toponymes de la localité<ref name="Raymond">{{Ouvrage|auteur=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]|titre=Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque|éditeur=PyréMonde|isbn=2 84618 230 2}}.</ref>. Ainsi ''Haitze'' apparaît sous les formes ''Hatze'', ''Fathse'', ''Hacha'', ''Haïtce'' et ''Haisse'' (respectivement 1193, {{s-|XIII}}, 1233, 1249 et 1256, cités dans le cartulaire de Bayonne) et ''Haïtzéa'' (1863). De même ''Hérauritz'' est mentionné sous les graphies ''Harauriz'' et ''Farauriz'' (respectivement 1233 et {{s-|XIII}}, dans le cartulaire de Bayonne) et ''Hérorits'' en 1863. À leur tour, ''Hiribehere'' y apparaît sous la forme ''Hiribéhère'' et ''Sokorrondo'' en tant que ''Soclorondo''.

Le nom [[basque]] actuel de la localité est ''Uztaritze'' et le [[gentilé]] est ''Uztariztars''<ref name="euskaltzaindia.net">{{lien web|url=http://www.euskaltzaindia.net/index.php?option=com_eoda&view=toponimia&Itemid=471&nonkodea=4.4&lang=fr|titre=Euskaltzaindia - Académie de la langue basque|site=euskaltzaindia.net|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>.

== Histoire ==
=== Préhistoire ===
Des fouilles ont permis d’identifier une activité humaine au [[Paléolithique]] en particulier aux lieux-dits ''Arrauntz'', ''Haitzeko Ihara'' et ''Larrexuria'', qui ont conduit la [[Direction régionale des Affaires culturelles|direction régionale des affaires culturelles (DRAC)]] Aquitaine à publier un arrêté préfectoral de zonage archéologique en date du {{nobr|28 décembre 2009}}<ref name="DRAC">{{lien web|url=http://aquitaine.culture.gouv.fr/fichiers/109830cf9e2aab3ac89cd077706a0ae7/64%20-%20Ustaritz%20-%20Arrêté%20de%20zonage%20archéologique.pdf/|format=pdf|titre=Arrêté de zonage archéologique|site=le site de la DRAC Aquitaine|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>. D’autres occupations préhistoriques sont attestées au lieu-dit ''Portougayna'' et au nord-ouest de ''Notre-Dame-de-la-Nive''<ref name="DRAC"/>. La ''Villa des chênes'' a également révélé une occupation datant des [[Paléolithique]], [[Néolithique]] et [[âge du bronze]]<ref group="PLU2" name="p274">{{p.|274}}.</ref>.

=== Antiquité ===
[[Fichier:Aquitani tribes map-fr.svg|thumb|Carte de la [[Novempopulanie]] indiquant la position du territoire des [[Tarbelles]] au nord-ouest des [[Pyrénées]].|alt=Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.]]
Les [[Tarbelles]] (''Tarbelli'' en latin), [[Aquitains|peuple aquitain]] ([[proto-basque]]) dont le territoire était centré sur [[Aquae Tarbellicae]] ([[Dax]]) tout en s’étendant au [[Labourd]] et à la [[Basse-Navarre]], ont occupé sous l’occupation romaine la zone où se trouve aujourd’hui Ustaritz<ref name="Davant">{{Ref-Davant-Histoire|passage=32-33}}.</ref>.
Ustaritz se trouve sur la voie empruntée par les bandes de [[Celtes]] et de [[Peuples germaniques|Germains]], en route vers la péninsule ibérique, et eut sans doute à subir leurs pillages<ref name="MD6">{{Ouvrage|auteur=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica - juin 2004|isbn=2 84394 190 3|passage=6}}.</ref>.

=== Moyen Âge ===
Ustaritz ne fut pas épargnée par les multiples raids des [[Royaume de Castille|Castillans]] et des [[Royaume de Navarre|Navarrais]], et sans doute des [[Sarrasins]]<ref name="MD6"/>. Elle dut se défendre contre ces incursions, ce qui explique la construction du château fort de la Motte, sur l’emplacement duquel se situe la mairie actuelle, ainsi que des maisons fortes de Hirigoina, Mestepierresenea et Sorhoeta, et plus loin, sur la crête ouest, du château d’Haitze, que la tradition veut avoir été relié par un souterrain à la maison forte d’Hirigoina<ref name="MD6"/>.

Le nom de l’église paroissiale aujourd’hui disparue, Saint-Vincent, atteste de l’ancienneté de la christianisation {{incise|saint Vincent, diacre de Saragosse, jouit d’un culte très ancien dans le Labourd|stop}}<ref name="EG"/>.

La vicomté du Labourd fut créée en 1023 par Don Sanche le Grand, roi de [[Royaume de Navarre|Navarre]]. Le premier vicomte du Labourd fut {{nobr|Sanche {{1er}}}}.
En 1152, [[Aliénor d'Aquitaine]], en se mariant avec [[Henri II d'Angleterre|Henri II]], apporta l'[[Aquitaine]] à la couronne d'Angleterre lors de l'accession au trône de ce dernier (1155). Cette domination dura trois siècles.
En 1174, Arnaud-Bertrand, vicomte du Labourd, fut expulsé de Bayonne par [[Richard Cœur de Lion]]. En effet, le fils d'Aliénor et d'{{nobr|Henri II}}, chargé par son père de l'administration de l'Aquitaine à partir de 1170, dut assiéger [[Bayonne]] en 1174 pour affermir le droit des [[Plantagenêt]] sur la région. Il prit la ville en dix jours. Le vicomte Arnaud fut contraint de se réfugier à Ustaritz, au château de la Motte {{incise|emplacement de la mairie actuelle|stop}}. Il y demeura jusqu'en 1193. Dès lors, et jusqu'en 1790, Ustaritz fut la capitale du Labourd, succédant à Bayonne<ref name="EG"/>.

En 1193, Guillaume-Raymond de Sault, successeur d'Arnaud-Bertrand, vendit ses droits sur la vicomté du Labourd au roi d'Angleterre pour {{nombre|3680|florins d'or}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=117}}.</ref>. En 1245 [[Henri III (roi d'Angleterre)|Henri III]] put donc achever le projet de {{nobr|Richard {{Ier}}}} d'instituer un représentant permanent du roi auprès de l'administration locale. Cette charge de bailli, installée à Ustaritz, devint viagère à compter de 1337 {{incise|Auger de Sault en fut le premier titulaire}} puis héréditaire sous la domination des rois de France, à partir du {{s-|XV}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=118}}.</ref>.

Le tribunal d'Ustaritz existait depuis très longtemps, traitant presque tous les procès importants des {{nobr|35 paroisses}} du Labourd<ref name="MD7">{{Ouvrage|auteur=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica - juin 2004|isbn=2 84394 190 3|passage=7}}.</ref>. Le ''livre d'or de la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale de Bayonne]]'' (ou ''cartulaire de la cathédrale de Bayonne'') mentionne en 1235 que les {{Citation|''antiqui probi homines et seniores terrae'' siégeaient ''in plena curia de Ustaritz''}}. Ustaritz garda ce privilège jusqu'en 1790<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=158}}.</ref>.

=== Temps modernes ===
[[Image:Ustaritz Maïs.jpg|thumb|Plaine maïsicole.|alt=Vue d’un champ de maïs.]]
En 1523, des [[lansquenet]]s [[Allemagne|allemands]] à la solde de [[Charles Quint]] incendièrent le village et massacrèrent ses habitants<ref group="AU" name="p6"/>. Cette même année, pour la première fois au Pays basque mais aussi en Europe occidentale, eut lieu à Ustaritz la première expérimentation de culture de [[maïs]]<ref name="EG"/>.
[[Image:Ustaritz Mairie.jpg|thumb|Le château de la Motte, actuelle mairie et ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine, siège du ''[[Biltzar]]''.|alt=Vue d’un édifice blanc de deux étages, surplombant une haie.]]

Ustaritz, comme bon nombre de communes du Labourd, eut à souffrir de la chasse aux sorcières orchestrée par [[Pierre de Rosteguy de Lancre|Pierre de Lancre]], sur mandat d'[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]]<ref group="Note">En 1609, le conseiller de Lancre intervient au [[Pays basque]], à la tête de la commission d'enquête demandée par [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]]. Cette commission devait « purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons », faire la lumière, en particulier à [[Saint-Jean-de-Luz]], sur les actes des réfugiés juifs et mauresques expulsés d'Espagne et du Portugal. La chasse aux sorcières est terrible. Du château de [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], le conseiller [[Pierre de Rosteguy de Lancre|Pierre de Lancre]] instruit les procès en sorcellerie du [[Labourd]] et fait « arder et brancher » près de six cents prétendus sorciers. De Lancre envoie au [[bûcher]], après les avoir torturés, des femmes, des enfants, mais aussi des prêtres.</ref>. En {{nobr|juillet 1611}}, trois fugitifs d'Ustaritz furent arrêtés par l'[[Inquisition]] de [[Logroño]], sur dénonciation d'un enfant de la famille ''de Gorraiz'' d'Ustaritz également.

Le ''[[Biltzar]]'' (ou ''Bilçar'') est la réunion des maires-abbés (''baldam-apheza'') de chacune des {{nobr|35 paroisses labourdines}}, désignés dans chacune d’elles parmi les maîtres de maisons franches (c'est-à-dire ne dépendant d'aucune autre maison). Ces maires-abbés administraient les affaires communales {{incise|le plus souvent le dimanche après la messe, en des lieux de nos jours encore nommés ''Kapitaleku'', dans des cimetières ou, comme à Ustaritz, autour du ''Kapito-harri'' (« pierre du conseil »)|stop}}. Le ''Biltzar'' se réunissait au château de la Motte à Ustaritz. La noblesse et le clergé en étaient exclus<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=155}}.</ref>. Le plus ancien procès-verbal du ''biltzar'' d'Ustaritz date du {{nobr|24 janvier 1567}}, et rend compte des délibérations de l'assemblée présidée par Micheau de Sossiondo, lieutenant-général du [[bailliage]] de Labourd<ref name="Veyrin">{{ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=148}}.</ref>. Le ''Biltzar'' tint sa dernière session le {{nobr|18 novembre 1789}}. Les minutes font état de la demande à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale]] nouvellement constituée, issue des [[États généraux de 1789|États généraux]], du « maintien de la constitution actuelle<ref>{{Ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - La Révolution de 1789|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0|passage=149}}.</ref> […] » ou, au moins, de la création d'un département réunissant les trois provinces basques françaises<ref>{{Ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - La Révolution de 1789|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0|passage=190}}.</ref>.

Si le ''Biltzar'' et le tribunal du Labourd démontrent une activité tournée vers l’intérieur du Pays basque pour les affaires administratives et judiciaires, l’activité économique et commerciale d’Ustaritz est tout entière tournée vers Bayonne. En effet, la localité étant placée sur la route entre la [[côte basque|côte]] et la [[Royaume de Navarre|Navarre]] ou la [[Royaume de Castille|Castille]], elle bénéficie d’un trafic de marchandises important, empruntant les chemins muletiers en provenance des cols d’Otchondo ou de [[Col de Belate|Belate]], qui subissent un transbordement en arrivant à Ustaritz, soit vers l’aval dans de grandes [[gabare]]s, soit en amont des barrages, dans des ''chalantak'', bateaux plats et étroits aptes à franchir les [[Pertuis (écluse)|passelis]] des moulins<ref name="MD7"/>. D’Espagne, parviennent la laine, l’huile et le vin, alors que, de France, transitent du grain, des tissus, du cuir, des articles coloniaux et des produits manufacturés<ref name="MD8">{{Ouvrage|auteur=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica - juin 2004|isbn=2 84394 190 3|passage=8}}.</ref>.

On comprend à la lecture des lignes précédentes, qu’Ustaritz fut un centre économique important, justifiant la présence d’hommes de loi (juges, avocats, notaires, greffiers et huissiers) et de toute une population participant au commerce, avec, outre les marchands et muletiers, des aubergistes, des artisans et des mariniers. Tout cet édifice s’écroula avec l’avènement de la [[Révolution française|Révolution]] et le rétablissement de la primauté administrative et judiciaire de Bayonne, parallèlement aux dommages subis durant les guerres de la Révolution avec l’Espagne. Il fallut attendre le début du {{s-|XIX}} pour percevoir un renouveau économique<ref name="MD8"/>.

=== Révolution française et Empire ===
La loi du {{nobr|4 mars 1790}}, qui détermine un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décide de la naissance du département des [[Pyrénées-Atlantiques|Basses-Pyrénées]] en réunissant le [[Béarn]], les terres [[gascogne|gasconnes]] de [[Bayonne]] et de [[Bidache]], et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts sont créés : [[District de Mauléon (Basses-Pyrénées)|Mauléon]], [[District de Saint-Palais|Saint-Palais]] et [[District d'Ustaritz|Ustaritz]], qui remplace dès lors le bailliage du Labourd.
Le district d'Ustaritz est alors composé des cantons de [[Bardos]], [[Biarritz]], [[Cambo-les-Bains|Cambo]], [[Espelette]], [[Hasparren]], [[Macaye]], [[Mouguerre]], [[Sare]], [[Saint-Jean-de-Luz]], [[Saint-Pée-sur-Nivelle]], [[Urrugne]], Ustaritz et [[Bayonne]].
Le canton d'Ustaritz est quant à lui constitué des communes d'[[Arbonne]], [[Jatxou]], Ustaritz et [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]]<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]|titre=Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque|éditeur=PyréMonde|isbn=2 84618 230 2|passage=172}}.</ref>.
Le siège d'Ustaritz est transféré presque immédiatement à [[Bayonne]], la capitale historique de la province du Labourd dont elle avait été séparée par Richard Cœur de Lion à la fin du {{s-|XII}}. Son Directoire incite un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la [[Révolution française|Révolution]]. Ainsi Ustaritz devient ''Marat-sur-Nive''<ref name="Veyrin">{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=185}}.</ref>.

En 1813, Ustaritz est occupée par les troupes portugaises, s'opposant aux troupes napoléoniennes. L'occupation se déroule sans exaction.
En {{nobr|mars 1815}}, durant le sursaut des [[Cent-Jours]], un contingent [[Espagne|espagnol]] sous les ordres du comte de Labisbal, franchit la [[Bidassoa]] et s’avance jusqu'à [[Anglet]] et Ustaritz. [[Louis de France (1775-1844)|Louis-Antoine d'Artois]], duc d'Angoulême, intervient alors auprès du monarque espagnol, [[Ferdinand VII le Désiré|Ferdinand VII]], et les troupes espagnoles battent en retraite pacifiquement<ref name="Veyrin">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Les Basques|auteur1=[[Philippe Veyrin]]|éditeur=Arthaud|année=1975|année première édition=1947|isbn=2-700-30038-6|passage=192}}.</ref>.

=== Époque contemporaine ===
[[Image:Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) church interior with 2 balconies.jpg|thumb|Intérieur de l’église Saint-Vincent. Les supports des galeries sont en fonte.|alt=Vue de l’intérieur d’une église, avec deux niveaux de galeries.]]
Le renouveau dont il a été fait mention plus haut, après la dépression liée à la perte du statut de capitale de la province et à la cessation du trafic commercial avec l’Espagne, se construit en trois étapes. En effet, la décadence générée par la Révolution avait ruiné la commune et entraîné le départ, voire l’expatriation d’une partie importante de la population uztariztare. Les deux [[Carlisme|guerres carlistes]] de la première partie du {{s-|XIX}} poussèrent un grand nombre de réfugiés espagnols de langue basque vers la France, qui se fixèrent en particulier à Ustaritz<ref name="MD8"/>. D’autre part, à cette même époque {{incise|1829<ref name="Paroisse"/>}} les [[Filles de la Croix]] installèrent sur la commune la seconde maison de leur ordre, rue Hiribehere<ref name="EG"/>{{,}}<ref group="MD" name="p36">{{p.|36}}.</ref>. Le couvent amena ensuite la création d’un pensionnat, d’un hospice et d’un orphelinat. Enfin, revenant principalement du [[Mexique]] et du [[Chili]], ceux que l'on appela alors les ''Américains'', jeunes gens poussés à l’expatriation par la décadence de la commune, furent de retour au pays, riches de leur expérience et de capitaux, qui stimulèrent l’économie locale. Ils furent à l’origine de la construction de nombre de villas, à l’architecture et au nom parfois insolites, tels ''la Guadeloupe'', ''Lota'', ''Aranco'', ''Talcahuano'' ou encore ''Valparaiso''<ref name="EG"/>. On leur doit également la construction de l’église paroissiale [[Style néo-gothique|néo-gothique]], en remplacement de l’église primitive, la nouvelle église se caractérisant par une des toutes premières utilisations de la [[Fonte (métallurgie)|fonte]] en architecture<ref name="EG"/>.

== Politique et administration ==
=== Situation administrative ===
Ustaritz est le chef-lieu du [[canton d'Ustaritz|canton]] éponyme, qui compte {{nobr|9 communes}} et {{nombre|24828|habitants}} au recensement de 2011. Depuis 2001, Bernard Auroy, ancien maire d'Ustaritz, est conseiller général du canton.
La commune est rattachée à l'[[arrondissement (France)|arrondissement]] de [[arrondissement de Bayonne|Bayonne]] et à la {{nobr|{{6e}} [[circonscription électorale|circonscription]]}} des Pyrénées-Atlantiques, dont la députée est [[Sylviane Alaux]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), depuis 2012<ref>
{{Lien web
|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__LG2012/(path)/LG2012/064/06406.html
|titre=Résultats des élections législatives 2012
|site=le site du ministère de l'Intérieur
|consulté le=16 décembre 2014
}}.</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
Ustaritz présente un profil politique en évolution, privilégiant les candidats de [[Gauche (politique)|gauche]] aux [[Élections présidentielles en France|élections présidentielles]] et aux dernières [[Élections législatives en France|élections législatives]], alors que les élections législatives précédentes avaient vu la victoire d'un candidat de [[Droite (politique)|droite]]. De même, les éditions de 2010 et de 2004 des [[Élection régionale en France|élections régionales]] voient la victoire d’un candidat de gauche, et en 2014, les [[Élection municipale en France|élections municipales]] ont porté au pouvoir une liste [[sans étiquette]], alors qu’en 2008, l’électorat avait choisi une liste [[divers droite]]. Les électeurs ont plus voté pour la liste socialiste que le reste du département lors des [[Élections régionales françaises de 2010|dernières élections régionales]] (50,77 % pour la liste menée par [[Alain Rousset]] dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010/(path)/regionales_2010/072/064/064.html|titre=Résultats de l’élection régionale 2010 dans les Pyrénées-Atlantiques|site=le site du ministère de l’Intérieur|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref> contre 52,56 % à Ustaritz). D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas représentés lors des scrutins locaux.

{{Boîte déroulante/début|couleurFondT=#DDFFDD|titre=Résultats des élections à Ustaritz.}}

{{Résultats élections communes françaises
| Index région = 
| Index département = 64
| Index commune = 547
| Index canton = 34
| Index circonscription = 06
| Index europe = 

| Présidentielles 2002 Chirac        =88,13
| Présidentielles 2002 Le Pen        =11,87
| Présidentielles 2002 participation =86,40

| Présidentielles 2007 Sarkozy       =48,69
| Présidentielles 2007 Royal         =51,31
| Présidentielles 2007 participation =88,05

| Présidentielles 2012 Hollande      =56,26
| Présidentielles 2012 Sarkozy       =43,74
| Présidentielles 2012 participation =84,55

| Législatives 2002 premier tour = non
| Législatives 2002 premier pourcentage = 59,50
| Législatives 2002 premier nom = [[Michèle Alliot-Marie]]
| Législatives 2002 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2002 second pourcentage = 40,50
| Législatives 2002 second nom = [[Sylviane Alaux]]
| Législatives 2002 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2002 participation = 61,73

| Législatives 2007 premier tour = non
| Législatives 2007 premier pourcentage = 54,57
| Législatives 2007 premier nom = [[Michèle Alliot-Marie]]
| Législatives 2007 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2007 second pourcentage = 45,43
| Législatives 2007 second nom = [[Sylviane Alaux]]
| Législatives 2007 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2007 participation = 60,35

| Législatives 2012 premier tour = non
| Législatives 2012 premier pourcentage = 55,41
| Législatives 2012 premier nom = [[Sylviane Alaux]]
| Législatives 2012 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2012 second pourcentage = 44,59
| Législatives 2012 second nom = [[Michèle Alliot-Marie]]
| Législatives 2012 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2012 participation = 60,32

| Européennes 2004 premier tour = non
| Européennes 2004 premier pourcentage = 24,11
| Européennes 2004 premier nom = [[Kader Arif]]
| Européennes 2004 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Européennes 2004 second pourcentage = 21,18
| Européennes 2004 second nom = [[Alain Lamassoure]]
| Européennes 2004 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2004 participation = 42,42

| Européennes 2009 premier tour = non
| Européennes 2009 premier pourcentage = 25,07
| Européennes 2009 premier nom = [[Dominique Baudis]]
| Européennes 2009 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2009 second pourcentage = 16,44
| Européennes 2009 second nom = [[José Bové]]
| Européennes 2009 second parti = [[Europe Écologie Les Verts|LVEC]]
| Européennes 2009 participation = 43,81

| Européennes 2014 premier tour = non
| Européennes 2014 premier pourcentage = 19,36
| Européennes 2014 premier nom = [[Michèle Alliot-Marie]]
| Européennes 2014 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2014 second pourcentage = 15,92
| Européennes 2014 second nom = [[Marine Le Pen]]
| Européennes 2014 second parti = [[Front national (parti français)|FN]]
| Européennes 2014 participation = 41,32

| Régionales 2004 premier tour = non
| Régionales 2004 premier pourcentage = 52,56
| Régionales 2004 premier nom = [[Alain Rousset]] 
| Régionales 2004 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Régionales 2004 second pourcentage = 44,89
| Régionales 2004 second nom =[[Xavier Darcos]]
| Régionales 2004 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Régionales 2004 participation = 40,03

| Régionales 2010 premier tour = non
| Régionales 2010 premier pourcentage = 43,74
| Régionales 2010 premier nom = [[Alain Rousset]]
| Régionales 2010 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]] 
| Régionales 2010 second pourcentage = 30,91
| Régionales 2010 second nom = [[Jean Lassalle]]
| Régionales 2010 second parti = [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]
| Régionales 2010 participation = 49,05

| Cantonales 2001 premier tour = non
| Cantonales 2001 premier pourcentage =
| Cantonales 2001 premier nom =
| Cantonales 2001 premier parti =
| Cantonales 2001 second pourcentage =
| Cantonales 2001 second nom =
| Cantonales 2001 second parti =
| Cantonales 2001 participation =

| Cantonales 2008 premier tour = non
| Cantonales 2008 premier pourcentage = 33,43
| Cantonales 2008 premier nom = Bernard Auroy
| Cantonales 2008 premier parti = [[Union pour la démocratie française|UDF]]
| Cantonales 2008 second pourcentage = 25,35
| Cantonales 2008 second nom = Ferdinand Daguerre
| Cantonales 2008 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Cantonales 2008 participation = 76,00

| Municipales 2001 premier tour = oui
| Municipales 2001 premier pourcentage = 
| Municipales 2001 premier nom = 
| Municipales 2001 premier parti = 
| Municipales 2001 second pourcentage =
| Municipales 2001 second nom = 
| Municipales 2001 second parti = 
| Municipales 2001 participation = 

| Municipales 2008 premier tour = 
| Municipales 2008 premier pourcentage = 
| Municipales 2008 premier nom = 
| Municipales 2008 premier parti = 
| Municipales 2008 second pourcentage = 
| Municipales 2008 second nom = 
| Municipales 2008 second parti = 
| Municipales 2008 participation = 
| Municipales 2008 lien figaro = 

| Référendum 1992 oui = 48,69
| Référendum 1992 non = 51,31
| Référendum 1992 participation = 73,15

| Référendum 2000 oui = 
| Référendum 2000 non =
| Référendum 2000 participation = 

| Référendum 2005 oui = 47,85
| Référendum 2005 non = 52,15
| Référendum 2005 participation = 72,39
}}
 {{Boîte déroulante/fin}}

==== Élections présidentielles les plus récentes ====
Lors du second tour des élections présidentielles de 2007, [[Nicolas Sarkozy]], [[Union pour un mouvement populaire|UMP]], élu, a obtenu 48,69 % des suffrages et [[Ségolène Royal]], [[Parti socialiste (France)|PS]], 51,31 % des suffrages ; le taux de participation est de 88,05 %<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007/(path)/presidentielle_2007/072/064/64547.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2007|site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>.

Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, [[François Hollande]], [[Parti socialiste (France)|PS]], élu, a obtenu 56,26 % des suffrages et [[Nicolas Sarkozy]], [[Union pour un mouvement populaire|UMP]], 43,74 % des suffrages ; le taux de participation est de 84,55 %<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/(path)/PR2012/072/064/064547.htmll|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2012|site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>.

==== Élections municipales les plus récentes ====
Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre {{formatnum:5000}} et {{nombre|9999|habitants}}, le [[Élection municipale en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] est de 29<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>.

Aux élections municipales de 2008, la liste de Dominique Lesbats, dont la liste [[Divers droite|LDVD]] a obtenu {{nombre|20|sièges}} sur 29, a rassemblé au second tour 35,73 % des suffrages ; aucun siège n’a été attribué au premier tour ; le taux de participation est de 76,79 %<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008/(path)/municipales_2008/064/064547.htmll|titre=Résultats de l'élection municipale 2008|site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>.

Aux élections municipales de 2014, la liste de Bruno Carrère, dont la liste [[Sans étiquette|LDIV]] a obtenu {{nombre|22|sièges}} sur 29, a rassemblé au second tour 45,61 % des suffrages ; aucun siège n’a été attribué au premier tour ; le taux de participation est de 74,35 %. La liste LDIV présentée obtient deux sièges au [[conseil communautaire]], et la liste LDVD, un<ref>
{{Lien web
|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/064/064547.html
|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014
|site=le site du ministère de l'Intérieur
|consulté le=16 décembre 2014
}}.</ref>. Bruno Carrère est élu à la tête de la municipalité.
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques}}

=== Liste des maires ===
{| class="toptextcells"
|style="width:50%;"|
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs<ref name="Maires">{{Ouvrage|auteur=François Lafitte-Houssat|titre=Municipalité et pouvoir municipal à Ustaritz de 1840 à 1919|éditeur=Université de Pau et des Pays de l'Adour, mémoire de maîtrise d'histoire|année=1988}}.</ref>.}}
{{Élu|Début=1790|Fin=1790|Identité=Duhalde l'aîné|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1790|Fin=1792|Identité=Martin-Isidore Dibarrart|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1792|Fin=1793|Identité=Mathieu Duhalde|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1793|Fin=1794|Identité=Jean-Baptiste Saint-Jean|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1794|Fin=1795|Identité=Jean Marithury|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1795|Fin=1796|Identité=André Haitze|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1796|Fin=1798|Identité=[[Dominique Garat]]|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1798|Fin=1801|Identité=Pierre Dassance|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1801|Fin=1803|Identité=Antoine Scholtus|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1803|Fin=1813|Identité=André Haitze|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1813|Fin=1821|Identité=Auger Dibasson|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1821|Fin=1825|Identité=Jean Novion|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1825|Fin=1826|Identité=Pierre Duhalde|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1826|Fin=1832|Identité=André Haitze|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1832|Fin=1836|Identité=Jean Duhart|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1836|Fin=1840|Identité=Martin Saint-Jean|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1840|Fin=1848|Identité=Paul Garat|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1848|Fin=1849|Identité=Lucien Novion|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1849|Fin=1852|Identité=Salvat Darmendrail|Parti=|Qualité= }}
{{ÉluFin}}
|
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs<ref name="Maires"/>.}}
{{Élu|Début=1852|Fin=1865|Identité=Paul Garat|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1865|Fin=1869|Identité=Dominique Sescosse|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1869|Fin=1871|Identité=Laurent Sescosse|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1871|Fin=1878|Identité=Salvat Detchart|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1878|Fin=1879|Identité=Amédée de Laborde-Noguez|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1879|Fin=1884|Identité=Martin Darmendraïl|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1884|Fin=1888|Identité=Amédée de Laborde-Noguez|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1888|Fin=1898|Identité=Pierre Duhart|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1898|Fin=1904|Identité=Charles Duhart|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1904|Fin=1910|Identité=Bernard Olhagaray|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1910|Fin=1939|Identité=Maurice Souberbielle|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1939|Fin=1959|Identité=[[Louis Dassance]]|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1959|Fin=1977|Identité=Gilbert Auroy|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1977|Fin=1989|Identité=Bernard Dassance|Parti=|Qualité= }}
{{Élu|Début=1989|Fin=2008|Identité=Bernard Auroy|Parti=DVD|Qualité= }}
{{Élu|Début=2008|Fin=4 avril 2014|Identité=Dominique Lesbats|Parti=|Qualité= }}
{{Élu actuel|Début=4 avril 2014<ref>
{{Lien web
|url=http://www.sudouest.fr/2014/04/07/bruno-carrere-installe-1517799-4443.php
|titre=Bruno Carrère installé
|auteur=Christine Vignau
|date=7 avril 2014
|site= le site du quotidien [[Sud Ouest]]
|consulté le= 27décembre 2014
}}.</ref>|Date à jour=16 décembre 2014|Identité=Bruno Carrère|Parti= [[Sans étiquette|LDIV]]|Qualité= }}
{{ÉluFin}}
|}

=== Instances judiciaires et administratives ===
Dans le ressort de la [[cour d'appel de Pau]], Ustaritz relève de Bayonne pour toutes les juridictions, à l'exception du [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]], de la [[cour d'appel de Pau|cour d’appel]] et de la cour d’assises, situés tous les trois à Pau et de la [[cour administrative d'appel de Bordeaux]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/liste-des-juridictions-competentes-pour-une-commune-22081.html#cmq_path=annuaire&cmq_territory=64480%20USTARITZ&cmq_submit=Submit
|titre=Liste des juridictions compétentes pour une commune
|site= le site du ministère de la Justice et des libertés
|consulté le= 16 décembre 2014
}}.</ref>.

La commune se trouve dans la circonscription de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie]] de [[Bayonne]] et la [[Brigade#Gendarmerie|brigade de proximité]] la plus proche est établie dans la localité même<ref>
{{Lien web
|url=http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Contacts/Brigade-la-plus-proche?adresse=64480+Ustaritz%2C+France
|titre=Brigade la plus proche / Ustaritz
|site=le site de la [[Gendarmerie nationale (France)|Gendarmerie nationale]]
|consulté le=16 décembre 2014
}}.</ref>.

Ustaritz entretient un service de [[Police municipale (France)|police municipale]] et accueille une [[Services déconcentrés de la direction générale des Finances publiques|trésorerie principale]] des impôts.<ref group="M">{{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fr/vie-pratique/police-municipale.html|titre=La police municipale à Ustaritz|consulté le=16 décembre 2014}}</ref><ref>{{lien web|url=http://www.calcul-impots.com/centres/tresorerie-principale-ustaritz,19623.html|titre=La trésorerie principale d’Ustaritz|site=calcul-impots.com|consulté le=16 décembre 2014}}.</ref>

=== Politique environnementale ===
==== Ordures ménagères ====
La compétence de collecte des ordures ménagères, des déchets recyclables et la gestion des [[déchèterie]]s est de la responsabilité de la [[communauté de communes Errobi]], qui adhère au [[syndicat mixte Bil Ta Garbi]] pour ce qui concerne le traitement et la mise en décharge des déchets ultimes. L’une des trois déchèteries de la communauté de communes est sise sur le territoire d’Ustaritz. La localité a mis en place un système volontaire de tri sélectif, par l’installation de conteneurs<ref group="PLU2" name="p236">{{p.|236}}.</ref>.

==== Qualité de l’eau ====
Ustaritz adhère au syndicat mixte de l’usine de la Nive (SMUN), auquel elle délègue la production d’eau potable. Ce syndicat délègue depuis 2009, la gestion et l’exploitation de l’eau potable à la [[Lyonnaise des Eaux]] dans le cadre d’un contrat d’[[affermage]]. Le syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA assure la gestion de la totalité du réseau d’adduction en eau potable<ref group="PLU2" name="p211">{{p.|211}}.</ref>.

Une station de captage d’eau est située sur le territoire communal (forage Errepira), sur la rive gauche de la Nive, à quelques dizaines de mètres en amont du seuil d’Haitze, assurant un débit nominal unitaire de {{unité|1800|m3/h}}<ref group="PLU2" name="p211"/>. Selon le bilan de la qualité des eaux établi en 2009 par la [[Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales|direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS)]], l’eau issue de l’usine de traitement de la Nive est {{citation|de bonne qualité bactériologique, mais a présenté à deux reprises une teneur anormale de [[bromate]]s […]}}<ref group="PLU2" name="p231">{{p.|231}}.</ref>. Ustaritz est également alimentée par les eaux provenant de la source du Laxia située sur le territoire de Bayonne<ref group="PLU1" name="p42">{{p.|42}}.</ref>.

La commune est en partie équipée d’un réseau public d’assainissement des eaux usées. La station d’épuration intercommunale ([[Halsou]], [[Jatxou]], [[Larressore]] et Ustaritz), est installée sur le territoire de la commune. Les eaux traitées sont ensuite redirigées vers la Nive<ref group="PLU2" name="p231"/>. L’extension et la modernisation du réseau de collecte et de traitement des eaux usées sont également de la responsabilité du syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA, qui a, là encore, délégué l’exercice de sa mission à la Lyonnaise des Eaux<ref group="PLU2" name="p231"/>.

=== Finances locales ===
Ustaritz appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre {{formatnum:5000}} et {{nombre|10000|habitants}}. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.

{| class="wikitable centered" style="text-align:center; width:60%;"
|+ Comptes de la commune d’Ustaritz de 2004 à 2013.<br /><small>Résultats exprimés en €/habitant.</small>
|- class="hintergrundfarbe9"
! rowspan="2"| Années
! colspan="2"| Résultat comptable
! colspan="2"| Besoin ([[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]]) ou capacité ([[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]]) de<br />financement des investissements
! colspan="2"| Capacité<br />d'autofinancement (CAF)
|- class="hintergrundfarbe9"
! Ustaritz
! Moyenne de<br />la strate
! Ustaritz
! Moyenne de<br />la strate
! Ustaritz
! Moyenne de<br />la strate
|-
! 2004
| 32
| 156
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 16 <!--Négatif = Increase-->
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 10 
| 66
| 185
|-
! 2005
| 42
| 163
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 74
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 3
| 73
| 200
|-
! 2006
| 92
| 184
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 71
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 25
| 118
| 222
|-
! 2007
| 45
| 170
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 191
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 1
| 75
| 206
|-
! 2008
| 162
| 155
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 157
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 6
| 195
| 195
|-
! 2009
| 108
| 153
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 71
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 29
| 133
| 195
|-
! 2010
| 108
| 164
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 303
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 15
| 145
| 223
|-
! 2011
| 21
| 160
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 183
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 3
| 61
| 200
|-
! 2012
| 2
| 149
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 61
| [[File:Increase.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 15
| 31
| 190
|-
! 2013
| 78
| 137
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Capacité|link=]] 54
| [[File:Decrease.svg|10px|alt=Besoin|link=]] 28
| 112
| 181
|-
| colspan="7" style="font-size:90%;"|Sources des données : les comptes des communes – Ustaritz.<ref name="Budget2013">{{lien web|url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=547&dep=064&type=BPS&param=0&exercice=2013|titre=Les comptes de la commune d’Ustaritz|site=le site de la Direction de la Comptabilité publique au sein du ministère des Finances|consulté le=18 décembre 2014}}.</ref>

Strate : communes de {{formatnum:5000}} à {{nombre|10000|habitants}}.
|}

{| class="wikitable centered hintergrundfarbe2" style="font-size:90%; width:50%; text-align:center;"
|+ Taux de [[Impôt direct|fiscalité directe]] en 2013.
|- class="hintergrundfarbe9"
! Taxe
! Taux voté à Ustaritz
! Taux moyen de la strate
|-
! style="font-size:90%;"| d'habitation
| 10,37 %
| 14,41 %
|-
! style="font-size:90%;"| foncière sur le bâti
| 11,33 %
| 20,80 %
|-
! style="font-size:90%;"| foncière sur le non-bâti
| 33,30 %
| 57,75 %
|-
|colspan="3"|Sources des données : les comptes des communes – Ustaritz.<ref name="Budget2013"/><br />Taxes en pourcentage de la [[valeur locative cadastrale]].<br />Strate : communes de {{formatnum:5000}} à {{nombre|10000|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé.
|}

{{Boîte déroulante/début|titre=Analyse des équilibres financiers - Ustaritz - 2013.|couleurFondT=#DDFFDD|largeur=60%|alignB=center}}
{| class="wikitable centered" style="text-align:center; width:100%;"
|- class="hintergrundfarbe9"
! colspan="2"|
! En milliers d’euros
! En euros par habitant
! Moyenne de la strate
|-
! colspan="5"| Opérations de fonctionnement
|-
! colspan="2"|Total des produits de fonctionnement = A
|{{formatnum:3698}}
|878
|{{formatnum:1167}}
|-
! Dont : 
|style="text-align:left;"|| Impôts Locaux
|{{formatnum:1710}}
|264
|448
|-
!
|style="text-align:left;"|| Autres impôts et taxes
|462
|71
|79
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Dotation globale de fonctionnement
|982
|151
|203
|-
! colspan=2|Total des charges de fonctionnement = B
|{{formatnum:5191}}
|800
|{{formatnum:1029}}
|-
! Dont : 
|style="text-align:left;"|| Charges de personnel
|{{formatnum:2360}}
|364
|513
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Achats et charges externes
|{{formatnum:1122}}
|188
|264
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Charges financières
|317
|49
|34
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Contingents
|299
|46
|33
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Subventions versées
|247
|38
|73
|-
! colspan=2|Résultat comptable = R (A-B)
|507
|78
|137
|-
! colspan="5"|Opérations d'investissement
|-
! colspan=2|Total des ressources d'investissement = C
|{{formatnum:1943}}
|300
|474
|-
! Dont : 
|style="text-align:left;"|| Emprunts bancaires et dettes assimilées
|350
|54
|80
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Subventions reçues
|415
|64
|70
|-
! 
|style="text-align:left;"|| FCTVA
|397
|61
|41
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Retour de biens affectés, concédés, etc.
|0
|0
|0
|-
! colspan=2|Total des emplois d'investissement = D
|{{formatnum:2295}}
|354
|502
|-
! Dont : 
|style="text-align:left;"|| Dépenses d'équipement
|{{formatnum:1583}}
|244
|385
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Remboursement d'emprunt et dettes assimilées
|636
|98
|79
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Charges à répartir
|0
|0
|0
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Immobilisation affectées, concédées, etc.
|0
|0
|0
|-
! colspan=2|Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C)
|352
|54
|28
|-
! colspan="5"| Autofinancement
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Excédent brut de fonctionnement
|{{formatnum:1053}}
|162
|210
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Capacité d'autofinancement (CAF)
|729
|112
|181
|-
! 
|style="text-align:left;"|| CAF nette du remboursement en capital des emprunts
|93
|14
|102
|-
! colspan="5"| Endettement 
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Encours de la dette au 31/12
|{{formatnum:6702}}
|{{formatnum:1033}}
|881
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Annuité de la dette
|895
|138
|112
|-
! 
|style="text-align:left;"|| Avance du Trésor au 31/12
|0
|0
|0
|-
! colspan="2"| Fonds de roulement
|{{formatnum:1298}}
|200
|223
|-
|colspan="5"| <small>Sources des données : les comptes des communes - Ustaritz<ref name=Budget2013/>.<br />Strate : communes de {{formatnum:5000}} à {{nombre|10000|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé.</small>
|}
{{Boîte déroulante/fin}}

Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Ustaritz aux autres communes de la même strate (communes de {{formatnum:5000}} à {{nombre|10000|habitants}})<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref> :
* la séquence des données montre une situation financière moins favorable que la moyenne de la strate à l'exception de 2008, le résultat comptable annuel se positionnant au-dessous du résultat moyen de la strate ;
* le taux de la taxe d’habitation est significativement inférieur au taux moyen de la strate ;
* le poids de l'impôt foncier, tant pour les propriétés bâties que non-bâties, est nettement inférieur à la moyenne ;
* l'annuité de la dette par habitant ({{euro|138}}) est supérieur à la moyenne de la strate ({{euro|112}}).

=== Intercommunalité ===
Ustaritz fait partie de neuf structures intercommunales<ref>
{{Lien web
|url=http://comdpt.pyrenees-atlantiques.pref.gouv.fr/ComDpt64/UneCommune.php
|site=un site de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques
|titre=Base communale des Pyrénées-Atlantiques {{incise|Intercommunalité|stop}}
|auteur institutionnel=Cellule informatique préfecture 64
|consulté le=22 décembre 2014
}}.</ref>, dont la [[communauté de communes Errobi]], qui regroupe onze communes et dont les compétences statutaires s’étendent au soutien et à l’accompagnement du développement économique du territoire qu’elle gère et organise, à la promotion de la [[basque|langue basque]], à la collecte et au traitement des déchets, ce dernier étant transféré au [[syndicat mixte Bil Ta Garbi]], à l’entretien des rivières et à la gestion de l’eau, qui par contrat d’affermage a été confié à la [[Lyonnaise des Eaux]], et enfin au soutien au développement du logement social<ref>{{lien web|url=http://www.errobi.fr/fr/la-communaute-de-communes/competences.html#c127|titre=Les compétences de la communauté de communes Errobi|site=le site de la communauté de communes|consulté le=22 décembre 2014}}.</ref>.

En sus de son adhésion, la commune accueille le siège du syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi, ainsi que ceux du syndicat mixte d'alimentation en eau potable URA d'une part, du syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif URA (à la carte) d'autre part, et enfin du [[syndicat mixte du bassin versant de la Nive]]<ref>{{lien web|url=http://www.bassin-versant-nive.com/|titre=Le syndicat mixte du bassin versant de la Nive|site=le site du syndicat|consulté le=22 décembre 2014}}.</ref>.

Enfin, Ustaritz adhère au syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, au syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak {{incise|auquel a été confiée la gestion de la fourrière intercommunale, dont la responsabilité opérationnelle a été transférée à l'association ''Animaux Assistance Europe''<ref>{{lien web|url=http://www.fourriere-animale-64.fr/|titre=Animaux Assistance Europe|site=fourriere-animale-64.fr|consulté le=22 décembre 2014}}.</ref>}} au syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque, dont le siège est à Bayonne, et enfin au syndicat mixte de la Nive maritime<ref>{{lien web|url=http://www.nive-maritime.com/le-syndicat/competences.html|titre=Les compétences du syndicat mixte de la Nive maritime|site=le site du syndicat|consulté le=22 décembre 2014}}.</ref>.

=== Jumelages ===
Au {{nobr|18 décembre 2014}}, Ustaritz est [[Jumelage|jumelée]] avec 
{{Jumelage|Tolosa (Guipuscoa)|Espagne|année=1989|ville=Tolosa}}<ref>
{{Lien web
|url=https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/accesMonde.html
|titre= Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
|site= le site du ministère des Affaires étrangères
|consulté le= 18 décembre 2014
}}.</ref><ref>[http://www.afccre.org/fr/ Annuaire des villes jumelées].</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. 
Veuillez insérer votre texte après {{Section démographie d'article de commune de France}} -->

{{Section démographie d'article de commune de France}}
La population a presque doublé sur les {{nobr|30 dernières années}}, avec l’arrivée de {{nombre|2941|habitants}} entre 1982 et 2012, soit un accroissement moyen de près de {{nombre|100|habitants par an}}. Cette forte croissance démographique est due au solde migratoire excédentaire important, conforté par un solde naturel globalement positif<ref group="PLU1" name="p11">{{p.|11}}.</ref>. Cette croissance témoigne d’une forte attractivité de cette commune résidentielle au caractère agricole, située à proximité de la bande littorale<ref group="PLU1" name="p11"/>.

{| class="wikitable centered" style="text-align:center; width:60%;" 
|+ Analyse des soldes de variation annuelle de la population<ref group="Insee">''POP T2M - Indicateurs démographiques''.</ref>.
|-style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"
|
! style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"| 1968 - 1975
! style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"| 1975 - 1982
! style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"| 1982 - 1990
! style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"| 1990 - 1999
! style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"| 1999 - 2009
|-
! scope="row"| Taux de variation annuel de la population
| + 2,0
| + 2,4
| + 3,0
| + 1,8
| + 1,8
|-
! scope="row"| Solde naturel
| + 0,1
| + 0,3
| + 0,0
| - 0,1
| + 0,2
|-
! scope="row"| Solde migratoire
| + 1,9
| + 2,1
| + 3,0
| + 1,9
| + 1,7
|}

=== Enseignement ===
[[Image:Ustaritz Couvent.JPG|thumb|Le collège Saint-François-Xavier.|alt=Vue de deux corps de bâtiments sur le haut d’une colline.]]
La commune d’Ustaritz est rattachée à l’[[académie de Bordeaux (éducation)|académie de Bordeaux]], dans la zone C du [[Vacances scolaires|calendrier scolaire]]<ref>{{lien web|url=http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee_name=&localisation=1&ville_name=Ustaritz%20(64)|titre=Ustaritz|site=le site de l’académie de Bordeaux|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. 
Elle compte cinq écoles primaires, dont trois écoles publiques {{incise|Idekia (au centre d'Ustaritz), et dans les quartiers Hérauritz (Heraitze) et Arrauntz (Arruntza)}} ainsi que deux écoles privées, Saint-Vincent et Uztaritzeko [[ikastola]], au centre d'Ustaritz<ref group="M" name="Enseignement">{{lien web|url=http://www.mairie-ustaritz.fr/fr/jeunesse-sports-loisirs/enfance-jeunesse/enseignement.html|titre=Enseignement|consulté le=18 décembre 2014}}.</ref>. Les écoles privées ikastola Louis Dassance et Saint Vincent dispensent un enseignement bilingue basque et français ainsi que l'école publique d'Arrauntz. Les écoles publiques Idekia et Hérauritz dispensent un enseignement uniquement en français<ref group="M" name="Enseignement"/>.

En ce qui concerne l'enseignement secondaire et supérieur, le collège privé Saint-François-Xavier, est un vénérable établissement qui a fêté ses {{nobr|280 ans}} en 2013<ref>{{lien web|url=http://www.sfxustaritz.fr/|titre=Le collège Saint-François-Xavier|site=le site du collège|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. Le lycée privé Saint-Joseph, propose un [[brevet de technicien supérieur|brevet de technicien supérieur (BTS)]], en négociation relation clientèle<ref>{{lien web|url=http://www.saintjo64.fr/saintjo64WP2013/fr/|titre=Le lycée Saint-Joseph|site=le site du lycée|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref><ref>{{lien web|url=http://www.saintjo64.fr/saintjo64WP2013/formations/bts-nrc/|titre=Le BTS du lycée Saint-Joseph|site=le site du lycée|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. Le [[Centre de formation d'apprentis|centre de formation d'apprentis (CFA)]] aux métiers commerciaux et financiers et le centre de formation pour adultes Etcharry, géré par l’association pour la formation en milieu rural, sont également présents sur le territoire de la commune<ref group="M" name="CFA">{{lien web|url=http://www.mairie-ustaritz.fr/fr/jeunesse-sports-loisirs/enfance-jeunesse/enseignement/cfa.html|titre=Le CFA aux métiers commerciaux et financiers|consulté le=18 décembre 2014}}.</ref><ref>{{lien web|url=http://www.afmr-etcharry.com/index.php|titre=Le centre de formation Etcharry|site=le site de l’établissement|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>. L’ensemble du secteur d’enseignement regroupe près de {{nombre|1300|élèves}} en 2013<ref group="PLU1" name="p40">{{p.|40}}.</ref>.

Le centre de rééducation motrice d'Hérauritz accueille des élèves déficients moteur âgés de {{nobr|12 à 20 ans}}<ref group="M" name="Handicape">{{lien web|url=http://www.mairie-ustaritz.fr/fr/jeunesse-sports-loisirs/enfance-jeunesse/enseignement/centre-dherauritz.html|titre=Le centre de rééducation motrice d'Hérauritz|consulté le=18 décembre 2014}}.</ref>.

=== Manifestations culturelles et festivités ===
<gallery mode="packed-hover" caption="Festivités à Ustaritz (sélection).">
Kaskarotak 0001.jpg|<small>Les ''Kaskarotak - Dantzariak''</small>.|alt=Vue de danseurs vêtus de blanc avec un béret et une ceinture rouge, tenant deux bâtons dans les mains.
Uztaritze inauteri pertsonaiak 001.jpg|<small>''Kaskarotak - Les quêteurs''.</small>.|alt=Photographie de six carnavaliers costumés à l’identique deux par deux, et dont quatre portent de hauts chapeaux pointus.
</gallery>
{{message galerie 2}}

Depuis 1985, dans le cadre du festival ''Hartzaro'' (« le réveil de l'ours »), qui rythme en février ou mars la fin de l’hiver, ont lieu en particulier des joutes de [[bertsolari]], des concours gastronomiques ; des groupes musicaux et de danses ainsi que des ensembles de [[wikt:carnavalier|carnavaliers]] venus de tout le Pays basque s'y produisent<ref>{{lien web|url=http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/euskal-herria/3493-hartzaro-festibala-carnaval-festival-basque-uztaritze.html|titre=Le festival Hartzaro|site=aquitaineonline.com|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

Le carnaval (''Ihauteria'') d'Ustaritz célèbre chaque année l’arrivée du printemps et s’inscrit dans une tradition multiséculaire avec le défilé des ''kaskarots'' de maison en maison<ref>{{lien web|url=http://dantzan.eus/hemeroteka/trois-siecles-de-kaskarot-a-ustaritz|titre=Le carnaval d’Ustaritz|site=dantzan.eus|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. La tradition du ''Zanpantzar'', immolé à la fin des fêtes, attire chaque année des milliers de spectateurs le jour du mardi gras<ref>{{lien web|url=http://www.eke.eus/fr/fichiers/Programme%20HARTZARO%202013.pdf|titre=Le carnaval d’Ustaritz, édition 2013|format=pdf|site=le site de l’institut culturel basque|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

Le premier dimanche du {{nobr|mois d'octobre}}, a lieu le ''Lapurtarren Biltzarra'' (« biltzar labourdin »), qui a fêté ses {{nobr|35 ans}} en 2014. Cette fête rassemble tous les Uztariztars et les jeunes de l'ensemble de la province du Labourd, autour d'un défilé matinal de chars souvent utilisés comme moyens de contestation politique des élus, d’un repas organisé par l'[[ikastola]] Louis Dassance et de nombreuses animations musicales<ref>{{lien web|url=http://www.sudouest.fr/2014/09/27/un-souffle-nouveau-au-lapurtarren-biltzarra-1684725-4443.php|titre=L’édition 2014 du ''Lapurtarren Biltzarra''|site=le site du journal Sud-Ouest|date=du 27 septembre 2014|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

=== Santé ===
La commune dispose d'un environnement médical fourni. En {{nobr|février 2013}}, on dénombre en effet cinq médecins, quatre dentistes, deux pharmacies, neuf infirmières et cinq masseurs kinésithérapeutes<ref group="PLU1" name="p39">{{p.|39}}.</ref>.

D'autre part, le centre d'Hérauritz est un établissement médico-social qui comprend un centre de rééducation motrice pour enfants et adolescents et une [[maison d'accueil spécialisée|maison d’accueil spécialisée (MAS)]] s'adressant aux adultes dépendants<ref>{{lien web|url=http://www.sanitaire-social.com/fiche/centre-herauritz-iem-et-sessad/ustaritz/64-16668|titre=Le centre médico-social d’Hérauritz|site=sanitaire-social.com|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

Enfin trois maisons de retraite ont ouvert leurs portes sur la commune<ref group="PLU1" name="p39"/>.

=== Sports ===
<gallery mode="packed-hover" caption="Équipements sportifs d’Ustaritz (sélection).">
 Ustarritz Fronton court.jpg|<small>[[Fronton (pelote basque)|Fronton court]]</small>.|alt=Photographie d’un petit fronton de pelote basque.
 Ustaritz Fronton Pala.jpg|<small>Partie de pala</small>.|alt=Photographie d'une partie de pelote basque rassemblant quatre joueurs utilisant une pala.
 Ustaritz Fronton Chistera.jpg|<small>Partie de chistera</small>.|alt=Photographie d'une partie de pelote basque rassemblant cinq joueurs utilisant un chistera.
 Ustaritz Terrain Sports.jpg|<small>Le stade Errobi</small>.|alt=Photographie de la galerie d’un stade sportif, indiquant ''stade errobi, errobi kirol zelaia''.
</gallery>
{{Message galerie 2}}

==== Pelote basque ====
La ville possède sept [[Fronton (pelote basque)|frontons]] {{incise|courts ou en place libre}} dont une place de rebot, au fronton de l'école Saint-Vincent. De plus, la localité dispose d’un trinquet au quartier Hiribehere et de la salle multifonctions de Kiroleta qui permet d’organiser des compétitions importantes<ref group="PLU1" name="p40"/>.

En 1933, grâce à son trio Léon Hiribarren - Gaston Heuty - François Etcheverry, Ustaritz est championne de France de ''yoko garbi''<ref group="Note">Le ''Yoko garbi'', ou ''joko garbi'', est un petit [[wikt:chistera|chistera]] au panier peu profond, qui se joue en [[Fronton (pelote basque)|fronton]] mur à gauche ou en place libre, en particulier durant la ''Grande Semaine des Sports basques''.</ref>{{,}}<ref group="AU" name="p112">{{p.|112}}.</ref><ref>{{lien web|url=http://kapito-harri.voila.net/kapito_harri/pages_photos/debut_KH.htm|titre=Le club de pelote basque Kapito harri|site=le site du club|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

==== Autres sports ====
Le complexe sportif ''Landagoyen'' accueille des activités multisport, des courts de tennis et une piscine couverte. Ustaritz compte également un stade de rugby ''Errobi'' et une école de football.

Diverses activités animent la vie sportive de la commune, tels le club hippique ''Aitz Zaixpy'' au centre équestre de Sokorondo, l'association sportive ''Kiroleta'' et le club de football ''Laburdins''. D’autres salles sont ouvertes aux sports, telles ''Asca'' et ''Bilgune'' (danse, arts martiaux, gymnastique)<ref group="PLU1" name="p40"/>.

La révision du PLU de 2013 prévoit le développement d'une plaine sportive, au lieu-dit ''Etxeparea'', qui regroupera notamment des terrains de football, de tennis, ainsi qu’un terrain de pétanque et une aire de jeux et de pique-nique<ref group="PLU1" name="p40"/>.

=== Médias ===
La radio ''[[Gure Irratia]]'', radio de langue basque, a été créée en 1981 par l'association ''Entzun Ikus'' à [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]], et s'installe en {{nobr|avril 2006}} à Ustaritz<ref>{{lien web|url=http://www.schoop.fr/histos/64_gureirratia.php|titre=La radio Gure Irratia|site=schoop.fr|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. Elle développe un réseau à temps plein, toute l'année, avec un auditoire de {{nombre|30000|personnes}}, sur les fréquences de 106.6 et 90.5. Depuis 1999, ''Gure Irratia'' a rejoint la fédération ''Euskal Irratiak''<ref>{{lien web|url=http://gureirratia.eu/kronikak.php|titre=La radio Gure Irratia|site=le site de la radio|langue=eu|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

La radio ''Lapurdi Irratia'', est une radio [[catholicisme|catholique]] des paroisses du Labourd ([[Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron|diocèse de Bayonne]]) ; elle appartient à la [[Radios chrétiennes francophones|Fédération française des radios chrétiennes]] et émet à partir du collège Saint-François-Xavier sur la fréquence 96,8<ref>{{lien web|url=http://www.lapurdi.net/|titre=La radio Lapurdi Irratia|site=Le site de la radio|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

=== Cultes ===
Ustaritz fait partie de la [[paroisse]] [[catholicisme|catholique]] Saint-Sauveur d’Errobi, qui dépend du [[diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron]], [[suffragant]] depuis 2002 de l’[[archidiocèse de Bordeaux]]<ref name="Paroisse">{{lien web|url=http://paroisse-salbatore.ustaritz.org/|titre=Paroisse Saint-Sauveur d’Errobi|site=egliseinfo.catholique.fr|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. {{Mgr|[[Marc Aillet]]}} est l’évêque de ce diocèse depuis le {{nobr|15 octobre 2008}}. La paroisse regroupe les églises d’[[Halsou]], [[Jatxou]], [[Larressore]] et d’Ustaritz<ref name="Paroisse"/>.
Le clergé de l’église du quartier d’Arrauntz et des chapelles d’Hérauritz et de Sainte-Madeleine d’Oxantz célèbre également le culte catholique sur la commune d’Ustaritz<ref name="Paroisse"/>.

Le petit séminaire d’Ustaritz est un héritier de [[Séminaire de Larressore|celui de Larressore]], propriété de l’État depuis 1905 et la [[Loi de séparation des Églises et de l'État|loi de séparation avec les Églises]]. Le centre d’Ustaritz a ouvert ses portes en 1927 et son enseignement perdurera jusque dans les [[années 1980]], avant que l’établissement ne devienne l’actuel collège<ref name="Paroisse"/>.

Le couvent de la congrégation des ''Filles de la Croix'' (''Seroren Komentua'') {{incise|dites ''sœurs de Saint-André''}} s’est installé sur les hauteurs d’Ustaritz dominant la Nive en 1829<ref name="Paroisse"/>. Sa maison-mère est située à [[La Puye]] ([[Vienne (département)|Vienne]]).

=== Activités institutionnelles en place ===
[[Image:Ustarritz Lota Administration.jpg|thumb|Le château Lota, qui accueille l’Institut culturel basque et l’IKAS.|alt=Vue de panneaux indiquant les administrations rassemblées dans le château Lota, en arrière plant.]]
Le château Lota regroupe l'Institut culturel basque (''Euskal kultur erakundea''), créé en 1990<ref>{{lien web|url=http://www.eke.eus/fr/institut-culturel-basque|titre=L’Institut culturel basque|site=le site de l’établissement|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>, et l'IKAS, centre pédagogique basque (''Euskal pedagogia zerbitzua'') {{incise|association loi 1901 sous convention avec l’Office public de la langue basque et l’[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale]]<ref>{{lien web|url=http://www.ikas.org/bloga/Presentation-d-IKAS.html?lang=fr|titre=Le centre pédagogique IKAS|site=le site de l’établissement|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>|stop}}.

Le centre Lapurdi, quant à lui, accueille la [[Caisse primaire d'assurance maladie|caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)]], la [[Caisse d'allocations familiales (France)|caisse d'allocations familiales (CAF)]], une antenne de la [[Caisse régionale d'assurance maladie|caisse régionale d'assurance maladie (CRAM)]], la Mission avenir jeunes, l'ADL (aide à domicile du Labourd), un relais assistantes maternelles, un [[conciliateur]], la bibliothèque municipale ''Osasuna'', l'office de tourisme, le syndicat d'assainissement de d'eau potable URA, un bureau de l'[[Inspection générale de l'Éducation nationale|inspection de l'Éducation nationale]], un [[Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports|Point information jeunesse (PIJ)]] et enfin le [[Services déconcentrés de la direction générale des Finances publiques|Trésor public]]<ref group="M" name="Lapurdi">{{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fr/vie-pratique/pratiques/centre-lapurdi.html|titre=Le centre Lapurdi|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

== Économie ==
=== Histoire économique ===
Ustaritz fut très longtemps un centre d'activité important du Pays basque, et un nœud d'échanges économiques avec l'[[Espagne]] et le [[Pays basque français]], départ de la route des muletiers vers [[Bayonne]], [[Ainhoa]], le [[Baztan (Navarre)|Baztan]] et [[Pampelune]], résultant d'une activité agricole dynamique et de sa situation privilégiée de port fluvial sur la [[Nive]]. Négociants et gens de robes constituèrent sa bourgeoisie aux {{sp-|XVII|e|et|XVIII|e}}<ref group="MD" name="p7">{{p.|7}}.</ref>. En 1245, le cidre est la principale production du village, provenant de l'exploitation des nombreux vergers de la localité. En 1523, Ustaritz expérimente la première culture du maïs en Europe<ref name="EG"/>.

La culture de la vigne est relativement tardive dans la commune, son introduction datant du milieu du {{s-|XVIII}}. Les premiers vignerons venaient de [[Gascogne]], et leur activité connut rapidement un grand succès puisqu'en 1807, [[Dominique Joseph Garat]] écrivait : 
{{Citation|Imagine la vallée la plus fraîche, la plus riante et la plus féconde, coupée au milieu par une rivière navigable dont les eaux toujours bleues réfléchissent l'azur du plus beau ciel, encadrée par des collines couvertes de vignes et de bois, et par une partie de la chaîne des Pyrénées […]}}<ref group="AU" name="p6">{{p.|6}}.</ref>. Il faut noter que cet engouement a également influencé le style architectural local, puisqu'au moins trois maisons de gardiens de vigne ont été répertoriées<ref group="MD" name="p19">{{p.|19}}.</ref>. Il s'agit de tours carrées, percées à l'étage de quatre fenêtres, permettant au gardien de surveiller les cultures dans toutes les directions.

La production de chocolat est également une activité prééminente au {{s-|XIX}} et au moins trois ateliers s'activaient dans la localité. Citons, par exemple, la chocolaterie Haïra, active jusque dans les [[années 1950]], qui appartint à la famille Dunatte. Elle doit son essort à Jeanne-Marie Dunatte, qui sut faire apprécier la qualité de la production de la maison à la [[Eugénie de Montijo|cour impériale]] en villégiature à [[Biarritz]]<ref group="MD" name="p36"/>.

Enfin, au titre de l'industrie locale aujourd'hui quasiment disparue, il faut citer la [[meunerie]]. Ustaritz a compté six moulins sur la Nive ou ses affluents, et la minoterie d'Arquie demeure la seule en activité. Il faut également citer ''Ibara zabarra'', le plus ancien de ces moulins, situé au pied de l’actuelle mairie, ''Haitzeko ibara'' à Hérauritz, ''Chopoloko ibara'' sur la route de [[Jatxou]] et enfin ''Latseko ibarra'' et ''Tantonako ibarra'' situés derrière le château d’Haitze<ref group="MD" name="p30">{{p.|30}}.</ref>.

=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2011, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{euro|33703}}, ce qui plaçait Ustaritz au 9682. rang parmi les {{nombre|31886|communes}} de plus de {{nombre|49|ménages}} en métropole<ref>
{{Lien web
|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2011/structure-distrib-revenus-com-2011.zip
|titre= Fichier RFDM2011COM : revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011
|site= le site de l'Insee
|consulté le= 18 décembre 2014
}}.</ref>. En 2009, 42,2 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">''REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux''.</ref>.

=== Emploi ===
En 2011, la population âgée de 15 à {{nombre|64|ans}} s'élevait à {{nombre|4065|personnes}}, parmi lesquelles on comptait 75,1 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs<ref group="Insee13">''EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité''.</ref>.

On comptait {{nombre|1571|emplois}} dans la zone d'emploi, contre {{formatnum:1409}} en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de {{formatnum:2786}}, l'[[indicateur de concentration d'emploi]] est de 56,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="Insee13">''EMP T5 - Emploi et activité''.</ref>{{,}}<ref group="Note">L'indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour {{nobr|100 actifs}} ayant un emploi résidant dans la zone.</ref>.

=== Entreprises et commerces ===
L’activité économique d’Ustaritz est historiquement agricole. Sous l’influence du dynamisme de l’agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz, son activité se modifie fortement et se diversifie, enregistrant des mutations importantes. En parallèle d'un développement du [[secteur tertiaire]], l’activité industrielle subit un tassement, et l’agriculture voit son importance diminuer<ref group="PLU1" name="p16"/>.

Au {{nobr|31 décembre 2011}}, Ustaritz comptait {{nombre|611|établissements}} : 91 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 32 dans l'industrie, 96 dans la construction, 293 dans le commerce-transports-services divers et 99 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee13" name="CEN T1">''CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011''.</ref>.
En 2013, {{nombre|43|entreprises}} ont été créées à Ustaritz<ref group="Insee13">''DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013''.</ref>, dont 32 par des [[auto-entrepreneur]]s<ref group="Insee13">''DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011''.</ref>.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee13">''CEN T1 {{incise|Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011|stop}}''.</ref> :

{| class="wikitable centered hintergrundfarbe2" style="text-align:center;"
|+ Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
|- class="hintergrundfarbe9"
! 
! Total
! %
! 0 <br />salarié
! 1 à 9 <br />salariés
! 10 à 19 <br />salariés
! 20 à 49 <br />salariés
! 50 salariés <br />ou plus
|-
! style="text-align:left;"| Ensemble
! 611
! 100,0
! 455
! 127
! 12
! 12
! 5
|-
! style="background: #FFFFFF;"| Agriculture, sylviculture et pêche
| 91
| 14,9
| 86
| 4
| 1
| 0
| 0
|-
! style="background: #FFFFFF;"| Industrie
| 32
| 5,2
| 21
| 8
| 2
| 1
| 0
|-
! style="background: #FFFFFF;"| Construction
| 96
| 15,7
| 63
| 28
| 1
| 3
| 1
|-
! style="background: #FFFFFF;"| Commerce, transports, services divers
| 293
| 48,0
| 214
| 75
| 2
| 1
| 1
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" style="text-align:right;"| <small>''dont commerce et réparation automobile''</small>
| <small>''53''</small>
| <small>''8,7''</small>
| <small>''37''</small>
| <small>''15''</small>
| <small>''0''</small>
| <small>''0''</small>
| <small>''1''</small>
|-
! style="background: #FFFFFF;"| Administration publique, enseignement, santé, action sociale
| 99
| 16,2
| 71
| 12
| 6
| 7
| 3
|-
| colspan="8" style="font-size:90%;"|Champ : ensemble des activités.
|}

L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group=Note name="Réserve"/> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture (et pour mémoire, la pêche, compte tenu de la localisation d’Ustaritz), jadis activité dominante de la localité, représente encore aujourd’hui une part importante de la vie économique de la localité (près de 15 %) ; un peu plus de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés, tout comme les activités liées à la construction ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 15 % des entreprises.

==== Agriculture ====
[[Fichier:France-AOC Piment d'Espelette-2005-08-05.jpg|thumb|[[Piment d'Espelette|Piments d’Espelette sous AOC]].|alt=Photographie de piments rouges sur lesquels sont déposées des cocardes d’AOC.]]
[[Fichier:Ossau-Iraty.jpg|thumb|Tomme d’[[ossau-iraty]].|alt=Vue d’une assiette blanche contenant une tranche de tomme de fromage et des biscuits rectangulaires.]]
L'activité de la commune est traditionnellement et en grande part agricole. L’utilisation des prairies pour les bovins et l’exploitation de forêts représentent à elles seules près de 70 % de l’occupation du territoire communal. Selon le recensement agricole de 2010, la [[surface agricole utile|surface agricole utile (SAU)]] représente 23 % de la surface de la commune ({{unité|758|ha}} sur un total de {{unité|3275|ha}})<ref group="PLU2" name="p215">{{p.|215}}.</ref>. Un tiers seulement de la SAU concerne des terres labourables {{incise|[[maïs]] (''Zea mays'') destiné à l’alimentation animale en particulier}}, le reste étant consacré au fourrage ou au pâturage<ref group="PLU1" name="p20">{{p.|20}}.</ref>. La SAU est en baisse sensible depuis 2000 : - 23 % en 2010 par rapport aux {{unité|988|ha}} de 2000<ref group="PLU2" name="p215"/>. De même, si le nombre d’exploitations agricoles avait augmenté entre 1988 et 2000, atteignant le {{nobr|nombre de 116}}, il est depuis en constante régression, descendant à {{nobr|88 exploitations}}, la tendance étant supérieure à la moyenne départementale sur la même période (- 24 % vs. - 18 %)<ref group="PLU2" name="p215"/>. En {{nobr|février 2013}}, 25 % des surfaces exploitées le sont par des agriculteurs de plus de {{nobr|55 ans}} sans succession<ref group="PLU2" name="p215"/>.

On compte, en 2013, {{nobr|13 bâtiments d’élevage}} soumis soit au règlement sanitaire départemental, soit, pour l’un d’entre eux destiné à l’élevage de gibier à plumes ([[faisanderie]]), au régime des [[Installation classée pour la protection de l'environnement|installations classées pour la protection de l’environnement]]<ref group="PLU2" name="p215"/>.
Ustaritz fait d’autre part partie de l’[[appellation d'origine contrôlée]] (AOC) du [[piment d'Espelette]], et en 2011, cinq exploitants cultivaient le piment sur une surface totale de {{unité|5.6|ha}}<ref>{{lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/public/produits/detailProduit.php?ID_PRODUIT=3327|titre=L’AOC piment d’Espelette|site=le site de l’[[Institut national de l'origine et de la qualité|INAO]]|consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>{{,}}<ref group="PLU2" name="p215"/>.
La commune appartient également à la zone AOC de l'[[ossau-iraty]]<ref>{{lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/public/produits/detailProduit.php?ID_PRODUIT=3285|titre=l’AOC ossau-iraty|site=le site de l’[[Institut national de l'origine et de la qualité|INAO]]|Consulté le=14 décembre 2014}}.</ref>. En {{nobr|février 2013}}, on compte deux exploitations ovines dont la production bénéficie de cette AOC<ref group="PLU1" name="p24">{{p.|24}}.</ref>.

Deux zones sont plus particulièrement dédiées à l’agriculture. Il s’agit de la vallée de la Nive, aux terres fertiles répondant aux besoins [[wikt:hydrique|hydriques]] du maïs, et de l’ouest de la localité dont les lisières boisées sont favorables à l’élevage extensif<ref group="PLU1" name="p20"/>.

L’[[sylviculture|exploitation des forêts]] concerne, en 2013, {{unité|1632|ha}}, soit près de la moitié de la surface du territoire communal (49,8 %)<ref group="PLU2" name="p216">{{p.|216}}.</ref>. Elle se répartit sur trois massifs boisés principaux, dont la forêt communale (''Uztaritzeko Oihana'') qui couvre {{unité|650|ha}} au sud-ouest de la commune et dont la gestion est confiée à l’[[Office national des forêts]] (ONF) ; les deux autres parcelles boisées sont situées au lieu-dit ''Kapito-Harri'' et le long la D137<ref group="PLU2" name="p216"/>.

==== Industrie ====
La commune accueille la [[meunerie]] Émile Larroulet SA, héritière de la tradition locale, au moulin d'Arquie (ou ''Arki'') et elle-même créée en 1926<ref>{{lien web|url=https://www.infogreffe.fr/societes/entreprise-societe/572720357-etablissements-emile-larroulet-sa-640157B000350000.htmll|titre=La SA Émile Larroulet|site=infogreffe.fr|consulté le=19 décembre 2014}}.</ref>.

Le groupe industriel [[Toffolo|Alain Toffolo]] a son siège social à Ustaritz. Il regroupe cinq entreprises dont les activités sont essentiellement dédiées aux [[métiers du bâtiment]], et emploie près de {{nobr|60 personnes}}<ref>{{lien web|url=http://www.toffolo.fr/|titre=Le groupe Toffolo|site=le site de l’entreprise|consulté le=19 décembre 2014}}.</ref>. De même les éditions Harfang, créées en 1998, sont installées à Ustaritz, quartier Arruntz<ref>{{lien web|url=http://www.editions-harfang.fr/|titre=Les éditions Harfang|site=le site de l’entreprise|consulté le=19 décembre 2014}}.</ref>.

Une gravière (carrière à ciel ouvert de matériaux alluvionnaires) est exploitée sur la Nive par l'entreprise Duhalde Locatrans {{incise|qui exerce également une activité de fabrication d’éléments en béton pour la construction<ref>{{lien web|url=https://www.infogreffe.fr/societes/entreprise-societe/401644141-societe-d-exploitation-de-l-entreprise-michel-duhalde-locatrans--640195B003630000.html|titre=Duhalde Locatrans|site=infogreffe.fr|consulté le=19 décembre 2014}}.</ref>}} au lieu-dit ''Errepigaraya'', sur une superficie de {{unité|28.3|ha}}<ref group="PLU2" name="p221">{{p.|221}}.</ref>.

==== Artisanat, commerces et services ====
Ustaritz voit son activité artisanale et commerciale se développer. Elle fait partie d’un programme du [[fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce]] (FISAC), afin d’améliorer l’attractivité touristique et économique de la commune. Le développement de la [[zone d'aménagement concerté|zone d'aménagement concerté (ZAC)]] de Matzikoenea, le long de la {{nobr|RD 932}}, répond à cette logique<ref group="PLU1" name="p16"/>.

=== Tourisme ===
En 2014, l'offre touristique proposée sur Ustaritz se répartit entre deux hôtels et onze restaurants<ref group="M" name="Entreprises">{{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fr/vie-economique/annuaire-commercantsartisans.html|titre=Les entreprises d’Ustaritz|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>. Onze [[Gîtes de France]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.gites-de-france.com/recherche/location-vacances-arbonne-64035.html?insee=64547&distcomm=0&dep=n&infotourfd=n&region_adm=n&libregion=n&quartier=n
|titre=Location de vacances à Ustaritz - Gîtes de France<sup>®</sup> Ustaritz
|site=le site de la SAS Gîtes de France
|consulté le=20 décembre 2014
}}.</ref> viennent compléter les capacités d’accueil de la localité.

== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
Ustartiz compte quatre monuments répertoriés à l'[[monument historique (France)|inventaire des monuments historiques]]<ref>{{Base Mérimée|champ=INSEE&DOM=MH|64547|Liste des monuments historiques de la commune d’Ustaritz}}.</ref> et deux lieux et monuments répertoriés à l'[[inventaire général du patrimoine culturel]]<ref>{{Base Mérimée|champ=INSEE&DOM=INV|64547|Liste des lieux et monuments de la commune d’Ustaritz à l'inventaire général du patrimoine culturel}}.</ref>. Par ailleurs, elle compte {{nombre|18|objets}} répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref name="Palissy">{{Base Palissy|champ=INSEE&DOM=MH|64547|Liste des objets historiques de la commune d’Ustaritz}}.</ref>.

==== Patrimoine civil ====
La commune d'Ustaritz compte plusieurs châteaux sur son territoire. Le château de la Motte - siège de l'actuelle mairie - autrefois connu sous le nom de ''Gaztelua'', est l'ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine. Son aspect féodal {{incise|le château possédait à chaque angle une tour en poivrière}} a disparu au {{s-|XIX}}. Une inscription, gravée dans une plaque en pierre, rappelle aujourd’hui le passé historique de la bâtisse : {{Citation|''Hemen Lapburtarrek beren Biltzarrak egiten zituzten''}} (« Ici, les Labourdins tenaient leurs assemblées »)<ref group="MD" name="p54">{{p.|54}}.</ref>.

À l'ouest d'Ustaritz, le château d’Haitze ({{s-|XVII}}), surplombant une colline, est la demeure d’une des plus anciennes familles de nobles du Labourd. Maison noble citée en 1193 (''Hatze''), le château fut reconstruit sur l'emplacement d'une maison forte du Moyen Âge, et est classé au [[Patrimoine culturel|patrimoine national]]<ref>{{Mérimée|PA00084540|Le château d'Haitze}}.</ref>. Les Haitze sont connus depuis 1168, Bonnet de Haitze est cité par les gentilshommes Labourdins en 1193. Parmi les plus illustres membres de la famille Haitze se trouvent Sanz d’Haitze, [[Liste des évêques de Bayonne|évêque de Bayonne]] au {{s-|XIII}}, et André de Haitze, maire d’Ustaritz durant seize années entre 1795 et 1832. Pierre de Haitze, fils de Bernard et de Placide, seigneur d’Haitze et de Berriots, meurt sans descendance en 1798. Son frère André de Haitze, ancien gouverneur de Socoa, devient seigneur d’Haitze et Berriots. Mort sans postérité en 1838, il légua ses biens à son neveu André de Laborde Noguez dont les descendants s’attachent aussi à valoriser ce lieu<ref group="MD" name="p22">{{p.|22}}.</ref>.

Le château Larreguienea, du {{s-|XVII}}, se dresse au quartier Hérauritz. Le {{nobr|19 juillet 1838}}, Joachim Turmann, propriétaire du château, fait donation du sol et du mur de la chapelle ancienne de Sainte-Catherine aux habitants du quartier d’Hérauritz, par acte passé devant Maître Pascal Dassance, notaire à Ustaritz, charge pour les habitants de reconstruire cet immeuble dans un délai d’un an<ref group="MD" name="p85">{{p.|85}}.</ref>. Le {{nobr|30 septembre 1786}}, le chanteur [[Pierre-Jean Garat]], encore peu connu, s’y produit<ref group="AU" name="p202">{{p.|202}}.</ref>.

[[Image:Ustaritz Chateau Lota.jpg|thumb|Le château Lota ({{s-|XIX}}).|alt=Vue d’un château du {{s-|XIX}}.]]
[[Image:Ustaritz Croix.jpg|thumb|upright|La croix des Anglais.|alt=Vue d’une croix blanche, portant la date 1713.]]

D'autres ''châteaux'', plus récents, sont dus aux ''Américains'', basques expatriés, revenus d'Amérique au {{s-|XIX}}, et plus particulièrement, du [[Chili]] et du [[Mexique]].

Le château Lota, propriété communale, occupe une place centrale dans le village, entre Bourg Suzon et quartier Hiribehere, à proximité de l’église Saint-Vincent, construite en 1864. Les commanditaires en étaient Bernard dit Baptiste Duhart et son épouse Dominique-Rosalie Ainciondo. Ils firent construire en 1873 cette demeure, de [[style néo-Renaissance]], dans leur village natal d’Ustaritz après avoir fait fortune au Chili et lui donnèrent le nom d'un port houiller [[chili]]en, centre de leur activité commerciale. Les façades extérieures à la [[modénature]] raffinée sont insolites, le faisant ressembler à un [[Châteaux de la Loire|château de la Loire]] en miniature, la qualité de la décoration intérieure et extérieure est rare et dénote dans le paysage local<ref group="MD" name="p50">{{p.|50}}.</ref>.

Le château Haltya, dans le quartier Hérauritz, fut quant à lui, construit par Sauveur Halty, à son retour du [[Mexique]] en 1874. Sa silhouette néo-Renaissance domine le quartier de la Guadeloupe à l’extrémité d’un parc qui longe la côte séparant Hiribehere de Hérauritz. Côté Hérauritz, la grille d’entrée majestueuse laisse la place à une allée bordée de chênes centenaires (espace boisé classé). Il fut la demeure du {{nobr|{{Dr}} Souberbielle}}, maire d’Ustaritz de 1910 à 1939. Il a connu brièvement une activité d’hôtel-restaurant dans les [[années 2000]]<ref group="MD" name="p2425">{{p.|24 et 25}}.</ref>.

Le château Arkiberria, dans le quartier Elizahegi, est un manoir de style écossais construit en 1860 par Jean Olhagaray, un entrepreneur originaire de Villefranque parti exploiter la mine d’argent de Sinaloa au Mexique. On peut d’ailleurs toujours voir sur la façade du château l’écusson portant l’équipement avec lequel il a construit sa richesse : un pic, une masse, une pelle et un panier d’osier. L’écrivain [[Philippe Jullian]] en fait une description dans son ouvrage ''Château-Bonheur'' en 1960<ref group="MD" name="p24">{{p.|24}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Jullian]]|titre=Château-Bonheur|éditeur=Plon, 1960}}.</ref>.

La commune présente d'autres monuments civils intéressants, tels que le [[wikt:cromlech|cromlech]] de ''Kapito Harri'', œuvre du sculpteur Christiane Giraud, constitué de neuf pierres dressées en cercle et d'une dalle gravée qui indiquent avec précision les positions du soleil au lever et au coucher, lors des solstices et équinoxes. La neuvième pierre indique la direction du lever du soleil le jour de la Saint-Martin. ''Kapito Harri'' désigne le lieu où se tenaient les assemblées plénières des habitants d’Ustaritz sous l’[[Ancien Régime]]<ref group="MD" name="p23">{{p.|23}}.</ref>.

La croix des Anglais (''Harrisko Kurutzea''), dans la forêt qui longe la D250, porte la date de 1713. D’une hauteur de {{unité|2.5|mètres}}, elle fut sans doute dressée, en cet endroit à l'écart du village, en mémoire des soldats anglais faits prisonniers durant la [[guerre de succession d'Espagne]], puisque les non-catholiques ne pouvaient être ensevelis dans le cimetière du village<ref group="AU" name="p20">{{p.|20}}.</ref>.

==== Patrimoine religieux ====
<gallery mode="packed-hover" caption="Patrimoine religieux d’Ustaritz (sélection).">
Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) old part of cemetery with cemetery cross and discoidal steles.JPG|<small>La croix de cimetière</small>.|alt=Vue d’une croix de cimetière entourée de stèles discoïdales.
Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) église Saint-Vincent-diacre, facade et tour.JPG|<small>L’église Saint-Vincent</small>.|alt=Photographie d'une église vue de face, au clocher-porche carré, surmonté d’une flèche.
Ustaritz (Pyr-Atl., Fr) old part of cemetery with discoidal steles.JPG|<small>[[Stèle discoïdale|Stèles discoïdales]]</small>.|alt=Photographie de deux rangées de stèles discoïdales.
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L'église [[Église Saint-Vincent d'Ustaritz|Saint-Vincent]], datant du {{s-|XIX}} {{incise|la construction débuta en 1859, sous la direction de l’architecte Charles Besoin}} et édifice protégé du [[monument historique (France)|patrimoine national]], se caractérise par une structure en fonte utilisée pour les galeries en bois<ref>{{Mérimée|PA64000043|L’église Saint-Vincent}}.</ref>. Ce fut un des premiers bâtiments construits avec ce matériau, d'avant-garde pour son époque. Elle est construite sur un plan en croix latine, avec une nef flanquée de deux bas-côtés, qui s’achève par un chevet pentagonal encadré de deux sacristies. Elle possède un clocher porche carré surmonté d’une flèche<ref group="PLU2" name="p272"/>. Les peintures du chœur sont l’œuvre d’André Trébuchet et datent de 1946<ref group="PLU2" name="p272"/>.

L'église Notre-Dame-de-la-Purification, au lieu-dit Arrauntz, date du {{s-|XVII}}, son clocher ayant été ajouté à la fin du {{s-|XIX}} et modifié au {{s-|XX}}<ref>{{Mérimée|IA64000732|L'église Notre-Dame-de-la-Purification}}.</ref>. Comme dans beaucoup d’églises du [[Labourd]], deux étages de galeries en bois ont permis d’augmenter la capacité d’accueil de l’édifice religieux<ref group="AU" name="p222">{{p.|222}}.</ref>. L’écrivain et auteur dramatique [[Jean-Joseph Ader]] repose dans son cimetière<ref group="AU" name="p220">{{p.|220}}.</ref>.

Le cimetière contient de nombreuses [[stèle discoïdale|stèles discoïdales]]<ref name="Palissy"/>, datant pour certaines d'entre elles des {{s2-|XII|e|XIII}}. Elles furent regroupées et mises en valeur près de l'emplacement de l'ancienne église, à l'initiative de l'association Lauburu, à la fin des années 1970. Le cimetière recèle également une croix inventoriée par le ministère de la Culture<ref>{{Palissy|PM64000470|La croix du cimetière}}.</ref>.

Ustaritz est située sur la [[voie du Baztan]], une voie du [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle]] qui traverse les [[Pyrénées]] le plus à l'ouest et par le [[col de montagne|col]] le plus bas ([[col de Belate]], {{unité|847|m}}). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à [[Bayonne]], soit le long de la côte sur la [[voie de Soulac]], soit parce qu'ils y débarquaient, pour rejoindre le [[Camino francés]] le plus rapidement possible.

=== Patrimoine naturel ===
Le territoire de la localité est dominé par la présence de bois et de prairies, aux côtés de cultures agricoles, les zones urbaines représentant en 2012 moins de 15 % de la surface communale (14,07 %), alors que les bois et la [[ripisylve]] de la [[Nive]] s’étendent sur près de 50 % du territoire (49,84 %), les prairies sur 24,18 % et les cultures sur 9,0 %<ref group="PLU2" name="p107">{{p.|107}}.</ref>.
Le bassin de la Nive est classé « site d’importance communautaire » dans le [[réseau Natura 2000]] comme réservoir de la [[biodiversité]]<ref name="Natura2000">{{lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7200786|titre=Réseau Natura 2000 (FR7200786) - La Nive|site=le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel|consulté le=11 décembre 2014}}.</ref>. La [[Trame verte et bleue française|trame verte et bleue]], issue du [[Grenelle Environnement]] de 2007, se résume, dans le cas d’Ustaritz, à la Nive et à ses berges, qui constituent des lieux de transit pour de nombreuses espèces<ref group="PLU2" name="p207">{{p.|207}}.</ref>.

<gallery mode="packed-hover" caption="Spécimens de la flore d’Ustaritz.">
Ajoncs Eyliac (14).JPG|<small>[[Ulex europaeus|Ajonc d’Europe]]</small>.|alt=Photographie de fleurs d’ajonc jaune franc.
Fallopia japonica 08 ies.jpg|<small>[[Renouée du Japon]]</small>.|alt=Photographie d’une branche de fleurs blanches.
Famous tree Duby nad Pozorkou (the southern one) in 2013 (3).JPG|<small>[[Chêne pédonculé]].</small>|alt=Photographie d'un chêne au milieu d’une pelouse.
Katzensee IMG 2180.JPG|<small>[[Prunus avium|Merisier]].</small>|alt=Photographie d’un groupe de pruniers en fleurs, sur fond de prairie.
20140311Acer negundo09.jpg|<small>[[Acer negundo|Érable negundo]]</small>.|alt=Photographie d’un bouquet de feuilles d’érable roux.
</gallery>
{{message galerie 2}}
La flore qui s’est développée sur la zone d’Ustaritz correspond à des [[biotope]]s très divers, allant de la lande sèche, caractérisée par une flore [[mésophile]] ou [[xérophile]] et dominées par des [[Ericaceae|Éricacées]] et des [[Fabaceae|Fabacées]], aux [[aulnaie]]s marécageuses et aux [[roselière]]s, en passant par des zones de transitions caractéristiques de la [[mégaphorbiaie]] en parallèle des cours d’eau<ref group="PLU2" name="p109-114">{{p.|109 à 114}}.</ref>. L’étendue des représentants végétaux est donc très importante, et pour n’en citer que quelques spécimens, il faut retenir la présence d’[[Ulex europaeus|Ajoncs d’Europe]] (''Ulex europaeus''), de la [[Pteridium aquilinum|Fougère-Aigle]] (''Pteridium aquilinum''), de colonies de [[Jonc]]s (''Juncaceae''), de la [[Renouée du Japon]] (''Reynoutria japonica''), du [[Chêne pédonculé]] (''Quercus robur'') ou [[Quercus petraea|sessile]] (''Quercus petraea''), dont les vieux sujets favorisent la nidification, du [[Prunus avium|Merisier]] (''Prunus avium''), du [[Frêne élevé]] (''Fraxinus excelsior''), de l’[[Alnus glutinosa|Aulne glutineux]] (''Alnus glutinosa'') et des [[Saule]]s roux et marsault. Ces milieux naturels sont complétés par des plantations d’[[Acer negundo|Érables negundo]] (''Acer negundo'')<ref group="PLU2" name="p109-114"/>.

<gallery mode="packed-hover" caption="Spécimens de la faune aviaire d’Ustaritz.">
DSC 5493 by Ben Fredericson.jpg|<small>[[Autour des palombes]].</small>|alt=Photographie en gros plan d’un rapace posé, de face.
ParusCaeruleus.jpg|<small>[[Mésange bleue]]</small>.|alt=Photographie d’une mésange bleue au repos sur une branche.
Sitta europaea.jpg|<small>[[Sittelle torchepot]].</small>|alt=Photographie d'une Sitelle torchepot, sur un tronc d’arbre, tête en bas.
DendrocoposMajor.jpg|<small>[[Pic épeiche]].</small>|alt=Photographie d’un Pic épeiche, agrippé à un tronc d’arbre.
Aguila-Calzada-Oscura.jpg|<small>[[Aigle botté]]</small>.|alt=Photographie d’un aigle en vol, sur fond de ciel azur.
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Le territoire communal recèle en outre trois [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)]] de {{nobr|type II}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de type II sont caractérisées par de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>. Il s’agit d’une part de la zone « bois et landes de Faldaragon-Eguralde » qui s’étend sur la partie est du territoire. L’ouest accueille la ZNIEFF « bois et landes d’Ustaritz de Saint-Pée ». Enfin le « réseau hydrographique des Nives » constitue la troisième zone naturelle<ref group="PLU2" name="p99">{{p.|99}}.</ref>.
Ces classements en ZNIEFF ont été justifiés par l’existence d’une faune et d’une flore variées. Les [[ornithologie|ornithologues]] ont en effet la possibilité d’observer localement un nombre conséquent de rapaces tels l’[[Autour des palombes]] (''Accipiter gentilis''), la [[Bondrée apivore]] (''Pernis apivorus''), l’[[Épervier d'Europe]] (''Accipiter nisus''), l’[[Aigle botté]] (''Hieraaetus pennatus''), le [[Milan noir]] (''Milvus migrans''), la [[Buse variable]] (''Buteo buteo''), le [[Busard Saint-Martin]] (''Circus cyaneus''), le [[Faucon hobereau]] (''Falco subbuteo'') et le [[Vautour fauve]] (''Gyps fulvus''). S’y ajoutent deux rapaces nocturnes, la [[Chouette hulotte]] (''Strix aluco'') et la [[Chouette effraie]] (''Tyto alba''). Des [[Passeriformes|passereaux]] sont également présents, comme la [[Mésange bleue]] (''Parus caeruleus''), la [[Mésange huppée]] (''Parus cristatus''), la [[Mésange charbonnière]] (''Parus major'') et la [[Mésange nonnette]] (''Parus palustris''), ou encore la [[Sittelle torchepot]] (''Sitta europaea''), l’[[Étourneau sansonnet]] (''Sturnus vulgaris''), la [[Fauvette à tête noire]] (''Sylvia atricapilla''). le [[Pipit des arbres]] (''Anthus trivialis''), le [[Grand Corbeau]] (''Corvus corax'') ou le [[Grimpereau des jardins]] (''Certhia brachydactyla''). Enfin, le [[Pic épeiche]] (''Dendrocopos major'') et le [[Pic vert]] (''Picus viridis'') font retentir la forêt de leur [[wikt:tambourinage|tambourinages]] sonores<ref group="PLU2" name="p100">{{p.|99 et 100}}.</ref>.

<gallery mode="packed-hover" caption="Spécimens de la faune d’Ustaritz.">
Coluber viridiflavus.jpg|<small>[[Couleuvre verte et jaune]].</small>|alt=Photographie d’une couleuvre lovée.
Alosa fallax.jpg|<small>[[Alosa fallax|Alose feinte]].</small>|alt=Photographie d'un poisson bleuté sur fond noir.
Felis silvestris silvestris Luc Viatour.jpg|<small>[[Felis silvestris|Chat sauvage]]</small>.|alt=Photographie d’un chat sauvage sur un rocher.
Mink1.jpg|<small>[[Vison d'Europe]]</small>.|alt=Photographie d’un vison dans un sous-bois.
Smaragdeidechse 2011-05-08.jpg|<small>[[Lacerta bilineata|Lézard à deux bandes]]</small>.|alt=Photographie de la tête d’un lézard vert.
</gallery>
{{message galerie 2}}
Des mammifères ont également justifié le classement de ces zones en ZNIEFF de {{nobr|type II}}. Il s’agit du [[chevreuil]] (''Capreolus capreolus''), du [[Felis silvestris|chat sauvage]] (''Felis sylvestris''), de la [[genette commune]] (''Genetta genetta''), du [[blaireau européen]] (''Meles meles''), du [[vison d'Europe]] (''Mustela lutreola''), du [[ragondin]] (''Myocastor coypus'') et du [[Mustela putorius|putois]] (''Mustela putorius'')<ref group="PLU2" name="p101">{{p.|101}}.</ref>.
La zone « bois et landes d’Ustaritz de Saint-Pée » est particulièrement riche de nombreuses espèces de poissons telles la [[Grande alose]] (''Alosa alosa'') et l’[[Alosa fallax|Alose feinte]] (''Alosa fallax''), la [[Barbatula barbatula|Loche franche]] (''Barbatula barbatula'') et la [[Loche de rivière]] (''Cobitis taenia''), le [[Liza ramada|Mulet porc]] (''Liza ramada'') et le [[Mugil cephalus|Mulet cabot]] (''Mugil cephalus''), la [[Salmo trutta|Truite de rivière]] (''Salmo trutta fario'') ou de mer (''Salmo trutta trutta''), ou encore le [[Saumon atlantique]] (''Salmo salar'')<ref group="PLU2" name="p101"/>. Enfin, on trouve sur le territoire communal quelques reptiles tels que la [[Couleuvre verte et jaune]] (''Hierophis viridiflavus''), le [[Lézard des murailles]] (''Podarcis muralis'') et le [[Lacerta bilineata|Lézard à deux bandes]] (''Lacerta bilineata'')<ref group="PLU2" name="p121">{{p.|121}}.</ref>.

=== Équipements culturels ===
L'Institut culturel basque (''Euskal kultur erakundea'') est une association qui œuvre pour la promotion de la culture basque au [[Pays basque français]], fondée en 1990. L'institut a été dirigé par Txomin Héguy depuis sa fondation jusqu'à 1997, puis par Pantxoa Etchegoin. L'association mène une importante activité de traduction, en collaboration avec ''Euskaltzaindia'', publiant des annuaires à destination des différentes administrations, travaillant sur la toponymie et la signalisation publique bilingue. Elle est à l'origine de divers publications enfantines telles que ''Xirrita'' et ''Kometa''. Dans le domaine du théâtre, en collaboration avec EATB, fédération de théâtre basque, elle soutient des groupes comme ''Bordaxuri'', ''Xirritxi Mirritxi'' et ''Oztibarreko antzerki''. Active dans le domaine du [[bertsolari]]sme, elle collabore étroitement avec ''Bertsularien Lagunak''. Dans celui de la danse contemporaine, elle soutient le groupe ''Ekarle''. Dans le domaine de la défense du patrimoine, l'institut publie depuis 1992 un guide du patrimoine, récapitulant les ressources culturelles du Pays basque français ; il patronne la création de la commission permanente du Patrimoine basque, ainsi qu'un projet de création d'un centre d'éducation du patrimoine à [[Irissarry]]<ref>{{lien web|url=http://www.eke.eus/fr/institut-culturel-basque|titre=L’Institut culturel basque|site=le site de l’institut|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

Le centre pédagogique basque IKAS (''euskal pedagogia zerbitzua''), fondé en 1996, [[association loi de 1901]] sous convention avec l'Éducation nationale et l'Office public de la langue basque, est un organisme exerçant une mission de service public en matière de production, d'édition et de diffusion de matériel pédagogique et une structure fédérative de proximité des quatre filières d'enseignement (filière publique, privée confessionnelle, [[ikastola]]s, et enseignement aux adultes)<ref>{{lien web|url=http://www.ikas.org/bloga/Presentation-d-IKAS.html?lang=fr|titre=Le centre pédagogique basque IKAS|site=le site de l’établissement|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

La maison musée labourdine (''Etxe-moseoa'') Elizalderena, quartier Arrauntz, date de 1696. Elle invite à la découverte de la maison et du mode de vie basques<ref>{{lien web|url=http://lamaisonlabourdine.com/|titre=Elizalderena, la maison musée labourdine|site=le site du musée|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.

=== Patrimoine culturel ===
==== Langues ====
[[Philippe Veyrin]] note que le [[basque]] parlé à Ustaritz est plus proche du navarrais que du labourdin<ref name="Veyrin">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Les Basques|auteur1=[[Philippe Veyrin]]|éditeur=Arthaud|année=1975|année première édition=1947|isbn=2-700-30038-6|passage=198}}.</ref>. Dans sa ''Carte des Sept Provinces Basques'' éditée en 1863, le prince [[Louis-Lucien Bonaparte]] nous montre en effet que le dialecte basque parlé à Ustaritz est le [[bas-navarrais]] occidental. Cependant la classification a changé. Grâce aux nouveaux critères méthodologiques, la [[Dialectes du basque|dialectologie basque]] s'est considérablement développée au cours des dernières années. Et selon les derniers travaux réalisés par le [[Philologie|philologue]] [[Koldo Zuazo]], le dialecte basque utilisé à Ustaritz est le [[navarro-labourdin]] avec un sous-dialecte est-ouest. C'est un sous-dialecte intermédiaire combiné entre le sous-dialecte navarro-labourdin de l'est et de l'ouest<ref>{{eu}} {{lien web|url=http://www2.elkarlanean.com/euskalkiak/pdfak/EuskalkiakA3.pdf|titre=Atlas des dialectes basques publié par Koldo Zuazo|site=elkarlanea.com|format=pdf|consulté le=20 décembre 2014|langue=eu}}.</ref>.

==== Personnalités liées à la commune ====
{{Catégorie principale|Naissance à Ustaritz|alignement=left}}
{{Catégorie principale|Décès à Ustaritz}}
{{clr}}
Ustaritz, ancienne capitale du Labourd, et centre culturel basque, a vu la naissance ou a été la résidence d’écrivains tels André Baratciart (1743 - 1826), vicaire d’Ustaritz et auteur en 1784 de ''Guiristinoqui bicitceco eta hiltceco moldea''<ref>{{lien web|url=http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/riev/01/01054055.pdf|titre=André Baratciart|site=euskomedia.org|format=pdf|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>, ou [[Martin Duhalde]], né à Ustaritz en 1733 et mort à Bayonne en 1804, qui publie en 1809 à Bayonne ''Meditacioneac gei premiatsuen gainean, cembait abisuekin, othoitcekin eta bicitceco erregela batekin Arima Jaincotiarren oneraco''<ref>{{lien web|url=http://zubitegia.armiarma.com/?i=397|langue=eu|titre=Martin Duhalde|site=literaturaren zubitegia|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>. On peut citer également le pédagogue A. Hiriart, précurseur du bilinguisme, qui écrit en 1840 ''Introduction à la langue française et à la langue basque''<ref name="EG"/>, ou encore Pierre-Nérée Dassance, né à Ustaritz le {{nobr|21 mai 1801}} et mort le {{nobr|25 janvier 1858}}, ecclésiastique basque, professeur en 1824 au [[séminaire de Larressore]], nommé en 1852 chanoine de la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale de Bayonne]] ; on lui doit la traduction en français de ''L'Imitation de Jésus-Christ'' qu'il publie en 1856 ; il édite également une traduction en basque labourdin des ''quatre évangiles'', écrite par Haraneder, prêtre de [[Saint-Jean-de-Luz]]<ref>{{lien web|url=http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/riev/02/02151177.pdf|titre=Pierre-Nérée Dassance|site=euskomedia.org|format=pdf|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>. 
Jean-Baptiste Darricarrère est également issu de la tradition uztariztare ; il vient au monde à Ustaritz le {{nobr|24 janvier 1842}} et est un philologue basque ; il considére que le [[basque]] est issu des langues indo-européennes et se passionne pour la phonétique, l'étymologie et l'orthographe du basque. Il commence un dictionnaire basque-français qu'il ne peut achever, faute de moyens financiers suffisants. Il meurt en 1925<ref>{{lien web|url=http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/riev/19/19156158.pdf|format=pdf|titre=Jean-Baptiste Darricarrère|site=euskomedia.org|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>.

<gallery mode="packed-hover" caption="Personnalités liées à Ustaritz (sélection).">
Fichier:Dominique Garat Aîné (1735-1799).jpg|<small>[[Dominique Garat|Dominique Garat ''Aîné'']]</small>.|alt=Gravure représentant le profil droit d’un homme aux cheveux blancs bouclés.
Fichier:AduC 034 Garat (D.J., 1749-1833).JPG|<small>[[Dominique Joseph Garat|Dominique Garat ''le Jeune'']]</small>.|alt=Eau-forte représentant le profil gauche d’un homme aux cheveux ondulés blancs.
Fichier:Garat en habit d'Incroyable.jpg|<small>[[Pierre-Jean Garat]] en habit d'[[Incroyables et Merveilleuses|Incroyable]]</small>.|alt=Portrait, profil gauche d’un homme souriant, portant cravate.
Fichier:Joseph Garat (1911-1990).jpg|<small>[[Joseph Garat (homme politique, 1911-1990)|Joseph Garat]]</small>.|alt=Gravure du portrait d’un homme jeune, aux cheveux longs, en habit d’Incroyable.
Fichier:Mixel Labegerie.jpg|<small>[[Michel Labéguerie]], [[années 1960]]</small>.|alt=Photographie d’un homme en costume, assis dans un fauteuil à droite d’une cheminée, jouant de la guitare.
</gallery>
{{Message galerie 2}}

Le séminaire Saint-François-Xavier d’Ustaritz continuera la tradition en fournissant des professeurs et hommes de lettres qui sont restés célèbres, tel le chanoine [[Pierre Lafitte Ithurralde]] (1901 - 1985), membre de l'[[Académie de la langue basque]] dès 1952 et nommé [[docteur honoris causa]] par l'[[université du Pays basque]] en 1982<ref>{{lien web|url=http://piarreslafitte.gipuzkoakultura.net/index.php|titre=Pierre lafitte Ithurralde|site=gipuzkoakultura.net|langue=eu|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>.

La famille des frères Garat Hiriarte, députés aux [[États généraux (France)|États généraux]], est issue de la bourgeoisie de la commune ; le père y était médecin<ref group="MD" name="p40">{{p.|40}}.</ref>. L'aîné, [[Dominique Garat|Dominique]], né à Ustaritz en 1735, est député à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée constituante]] et maire d'Ustaritz entre 1796 et 1798<ref name="Garat">{{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1947, réédition 1975|isbn=2 7003 0038 6|passage=181 à 183}}.</ref>.
Le cadet, [[Dominique Joseph Garat|Dominique Joseph]], né à [[Bayonne]] en 1749, est ministre de la Justice de la [[Convention nationale|Convention]] {{incise|en remplacement de [[Georges Jacques Danton|Danton]], il lit sa sentence de mort à [[Louis XVI]]}} successeur de [[Jean-Marie Roland de La Platière|Roland de La Platière]] au ministère de l'Intérieur en 1793, puis sénateur et comte de l'[[Premier Empire|Empire]]<ref name="Garat"/>. Il est également membre de l’[[Académie française]]<ref group="AU" name="p132">{{p.|132}}.</ref>.
Sur le fronton de la chapelle funéraire où il repose, dans le quartier Saint-Michel, on peut lire : {{citation|Ci-gît, le comte Joseph Dominique Garat, né le {{nobr|9 décembre 1749}}, membre de l'Académie française dans les plus hautes fonctions de l'État il servit sa Patrie par ses talents et son exemple. Recommandable par la noble simplicité de ses mœurs, il chérissait, comme sa famille, les Basques, ses compatriotes. Son épouse et son fils s'interdisent tout éloge de ses éminentes qualités qu'il couvrit du voile de la modestie durant sa longue mais trop courte carrière. Qu'il repose dans l'éternité}}<ref name="EG"/>.

Fils de [[Dominique Garat]], le [[Baryton (voix)|baryton]] [[Pierre-Jean Garat]] semble être lui aussi né à Ustaritz. Doué d’une incroyable mémoire musicale {{incise|il pouvait répéter un [[oratorio]] quasi entier, entendu une seule fois<ref group="MD" name="p41">{{p.|41}}.</ref>}} il est l’exemple type de l’[[Incroyables et Merveilleuses|Incroyable]], et il est vraisemblable qu’il créât cette mode car on parla alors de « garatisme »<ref>{{Ouvrage|auteur=Jules Trousset|titre=Histoire d’un siècle : la Révolution française, le Consulat, l'Empire, les deux Restaurations, la Monarchie parlementaire, la deuxième République, le Second Empire, la troisième République|passage=310}}.</ref>. Cependant, il observait la pureté de la prononciation française et la justesse des accents quand il chantait, {{Citation|signes distinctifs de l’école formée par lui<ref>{{Michaud|Article=Dominique Garat}}.</ref>}}.

[[Louis Dassance]], né en 1888 à Ustaritz et décédé en 1976, est un homme politique, maire d'Ustaritz de {{nobr|1939 à 1959}} après avoir été adjoint au maire pendant les {{nobr|20 années précédentes}}. Il est l'un des fondateurs de ''[[Gure Herria]]'' en 1921, journal dans lequel il a publié de nombreux articles ainsi que dans ''Eskualduna Herria'', le ''Bulletin du Musée basque'' et ''Gure Almanaka''. Élu en 1926, il est pendant {{nobr|33 ans}} président de ''Eskualtzaleen Biltzarra''. À partir de 1949, il est vice-président du Conseil national pour la défense des Cultures et des Langues régionales à Paris. Il est nommé président d'honneur de l'association des études pédagogiques en 1957<ref>{{lien web|url=http://www.euskara.euskadi.net/appcont/sustapena/datos/53%20Dassance.pdf|format=pdf|langue=eu|titre=Louis Dassance|site=euskara.euskadi.net|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>. Il inspire [[Eugène Goyheneche]], né à Ustaritz en 1915 et décédé en 1989, historien, archiviste-paléographe, diplômé de l'[[École nationale des chartes|École des chartes]], basque engagé, connu pour ses travaux historiques sur le Pays basque ; il est consacré [[docteur honoris causa]] de l'[[université du Pays basque]] et reçoit le [[prix Manuel-Lekuona]] en 1989 pour l'ensemble de ses travaux<ref>{{lien web|url=http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/riev/36/36079160.pdf|format=pdf|titre=Eugène Goyhenèche|site=euskomedia.org|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>.

D’autres hommes politiques, nés à Ustaritz, se sont distingués, tel [[Joseph Garat (homme politique, 1911-1990)|Joseph Garat (1911-1990)]], élève au collège d'Ustaritz, [[Liste des députés des Pyrénées-Atlantiques|député des Basses-Pyrénées]] {{nobr|de 1956 à 1958}}<ref>{{DicoParlement1940|id=3246|article=Garat (Joseph)}}.</ref>. Enfin [[Michel Labéguerie]], né en 1921 à Ustaritz et décédé à [[Toulouse]] en 1980, est un [[Vie politique en France depuis 1958|homme politique]] de tendance [[Centre des démocrates sociaux|démocrate-chrétienne]], joueur de [[txistu]], initié par le padre Hilario de Olazaran venu de la province voisine de Navarre ([[Baztan (Navarre)|Baztan]]) ; il est également considéré comme le père de la ''nouvelle chanson basque''<ref>{{lien web|url=http://elpais.com/diario/1980/07/31/cultura/333842406_850215.html|langue=es|titre=Hommage à Michel Labéguerie|site=le site du journal El País|date=31/07/1980|consulté le=15 décembre 2014}}.</ref>.

Ustaritz est également la patrie de deux joueurs de [[rugby à XV]], qui ont fait partie de l'[[Équipe de France de rugby à XV|équipe de France]], [[Jean-Baptiste Amestoy]], né en 1935<ref>{{espnscrum|player=6879|nom=Jean-Baptiste Amestoy}}.</ref>, et [[Jean-Martin Etchenique]], né en 1954<ref>{{espnscrum|player=8208|nom=Jean-Martin Etchenique}}.</ref>.

=== Héraldique ===
{{Blasonnement
| image=Blason d'Ustaritz et du Labourd.svg
| descript=Parti; au premier, d'or, au lion de gueules tenant en sa dextre un dard de harpon du même, posé en barre, la pointe en haut ; au second, d'azur, à fleur de lys d'or.
| texte=Le blason d'Ustaritz est identique à celui du Labourd<ref>{{lien web|url=http://www.armorial-communes-basques.com/textes-tuv.html|titre=Le blason d’Ustaritz|site=armorial-communes-basques.com|consulté le=20 décembre 2014}}.</ref>.
}}

== Literatur ==
* {{Ouvrage|auteur=[[Philippe Veyrin]]|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud|année=1975|isbn=2-7003-0038-6}} ;
* {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays Basque|éditeur=SNERD|année=1979}} ;
* {{Ouvrage|auteur=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica, juin 2004|isbn=2 84394 190 3}} ;
* {{Ouvrage|auteur=Michel Duhart & José Saplairoles|titre=Autrefois Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica, septembre 2005|isbn=2 84394 838 X}} ;
* {{Ouvrage|auteur=Association Lauburu|titre=Etxea ou la maison basque|éditeur=Les cahiers de la culture basque|année=1980}}.

=== Siehe auch ===
* [[Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques]]
* [[Toponymie basque]]
* [[Maison basque]]

===Weblinks===
{{Commons|Category:Ustaritz}}
* [http://www.mairie-ustaritz.fr/ Site de la mairie].

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note|taille=30}}

=== Références ===
==== Insee ====
* Dossier 2011 relatif à la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/64/COM/DL_COM64547.pdf}}.
{{Références|taille=30|groupe="Insee"}}
* Dossier 2013 relatif à la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-64547}}.
{{Références|taille=30|groupe="Insee13"}}

==== Sources bibliographiques ====
{{Ouvrage|auteur=Michel Duhart et José Saplairoles|titre=Autrefois Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica - septembre 2005|isbn=2 84394 838 X}}. La référence est notée « AU » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="AU"}}
{{Ouvrage|auteur=Michel Duhart|titre=Le vieil Ustaritz|éditeur=Éditions Atlantica - juin 2004|isbn=2 84394 190 3}}. La référence est notée « MD » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="MD"}}

==== Site de la mairie ====
La référence est notée « M » dans le texte.
{{Références|groupe=M|taille=30}}
Le rapport de présentation du [[plan local d'urbanisme]] - {{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fileadmin/documents/1.1-_RAPPORT_DE_PRESENTATION_partie_1_02.pdf|titre=Partie 1, notée « PLU1 » dans le texte|format=pdf|consulté le=10 décembre 2014}}.
{{Références|groupe=PLU1|taille=10}}
Le rapport de présentation du [[plan local d'urbanisme]] - {{lien web|url=http://www.ustaritz.fr/fileadmin/documents/1.2-_RAPPORT_DE_PRESENTATION_partie_2_03.pdf|titre=Partie 2, notée « PLU2 » dans le texte|format=pdf|consulté le=10 décembre 2014}}.
{{Références|groupe=PLU2|taille=10}}

<references/>

{{Palette
|Succession/Étape de Compostelle
| précède    = [[Bayonne]]
| distance p = ?
| voie       = [[Voie de la Nive]]
| reste      = ?
| suivant    = [[Cambo-les-Bains]]
| distance s = ?
|Communauté de communes Errobi
|Labourd
}}

[[:Kategorie:Ustaritz]]
[[:Kategorie:Voie du Baztan]]
[[:Kategorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[:Kategorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques ayant porté un nom révolutionnaire]]
[[:Kategorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques]]
[[:Kategorie:Aire urbaine de Bayonne]]