Vue de l'espace central de la rotonde de la Bourse de commerce réaménagée par l'architecte japonais Tadao Ando Au centre l'oeuvre de l'artiste Urs Fischer, Untitled / Giambologna, 2011, cire, pigment, mèches, acier

Cette oeuvre est une réplique en cire de la sculpture en marbre : "l'Enlèvement des Sabines" de l'artiste Giambologna datée de 1579-1582. Elle contient des mèches qui sont allumées selon les recommandations de l'artiste et qui la font fondre progressivement (la tête de la Sabine a déjà disparue). Elle sera devenue informe à la fin de l'exposition. Ce processus artistique peut être interprété de plusieurs façons mais il pourrait signifier la disparition progressive de la culture occidentale dans le chaos de la mondialisation. Autour de la sculpture centrale, se trouvent des chaises d'origines diverses et une représentation d'un artiste Rudolf Stingel, ami d'Urs Fischer, qui sont également en cire et qui se détruisent progressivement de la même manière.

Entre 1886 et 1889, Henri Blondel, l’architecte de la Bourse de Commerce, commande au peintre Alexis-Joseph Mazerolle un panorama monumental pour décorer la base de sa verrière. Mazerolle travaille avec quatre peintres, Évariste-Vital Luminais, Désiré-François Laugée, Georges-Victor Clairin et Hippolyte Lucas, pour réaliser sur 1400 m2 de toile marouflée, une représentation des échanges commerciaux à l’échelle mondiale. Marquée par la pensée colonialiste et les préjugés de son époque, la toile présente des symboles du progrès technique avec une vision folkloriste des peuples de l’Amérique, de l’Afrique, de l’Asie, de l’Europe méditerranéenne, des pays du Nord et de la Russie. Extrait du site de visite

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Site de visite de l'exposition de la collection Pinault à la bourse de commerce à Paris