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"Effective Altruism" est un courant social et de pensée qui cherche à mettre en lumière les manières les plus efficaces de rendre le monde meilleur par un raisonnement basé sur des faits établis. Les membres de ce courant, dits "effective altruists" prennent en considération toutes les causes et leurs conséquences et agissent ensuite d'une manière à avoir l'impact positif le plus important possible, souvent défini par l'optimisation de l'utilité nette. C'est cette approche basée sur la prise en compte maximum des observations qui distingue l' "effective altruism" d'autre forme plus traditionnelles de penser les charités et oeuvres de bienfaisance. "Effective altruism" implique parfois d'agir à l'encontre de nos intuitions ou de nos émotions. Le philosophe Peter Singer est un des défenseur notable du mouvement d' "effective altruism".

Le rendement

Le rendement, lorsque l'on parle des oeuvres charitatives, renvoie à la quantité de bien produit par dollar dépensé. Par exemple, le rendement lors d'interventions médicales peut être mesuré par le nombre d'années de vie en bonne santé produites. Donner de manière efficace est une des composantes les plus importantes d' "effective altruism" car certaines associations charitatives sont beaucoup plus efficaces que d'autres. Certaines associations charitatives échouent tout bonnement à atteindre tout objectif fixé. Parmis celles qui y parviennent, certaines produisent de meilleurs résultats avec moins d'argent. Toby Ord a évalué que certaines associations charitatives sont des centaines ou des milliers de fois plus efficaces que d'autres. Bien que le rendement soit un concept remis à jour dans le fonctionnement des associations charitatives, il est utilisé communément par les économistes. De nombreux "effective altruists" viennent des milieux de la philosophie, de l'économie, des mathématiques ou d'autres champs impliquant une pensée rationnelle et quantitative.

Le choix des causes

Bien que l'importance accordée à l'efficacité et le raisonnement basé sur des observations soit de plus en plus importante au sein des organismes à buts non lucratifs, cela est souvent fait au profit d'une seule cause, par exemple l'éducation. Il est peu commun que la cause elle-même soit analisée de façon critique. Les défenseurs du mouvement "effective altruism" cherchent à choisir les causes qu'ils considèrent comme les plus importantes, basant leur raisonnement sur des prémises tels que réduire la souffrance ou donner à des organismes qui travaillent de manière efficace vers des buts semblables. Nombres d'entre eux voient le choix des causes comme central à leur mouvement. De nombreux organismes font de la recherche concernant le choix des causes. La plupart des "effective altruists" pensent que la pauvreté dans les pays en développement, la souffrance des animaux en élevages intensifs et le futur de l'humanité à long terme sont parmi les causes les plus importantes.

L'impartialité

Les "effective altruists" rejètent la vue selon laquelle certaines vies ont plus de valeur que d'autrs. Par exemple, ils croient qu'une personne dans un pays en voie de développement est aussi importante qu'une personne de sa propre communauté. Comme le fait remarquer Peter Singer: "Il ne fait aucune différence que la personne que je peux aider est l'enfant de mon voisin quelques mètres à côté de chez moi ou un Bengali dont le nom me sera à jamais inconnu, résidant à des milliers de kilomètres de chez moi. (...) Le point de vue moral nous oblige à regarder plus loin que les intérêts de nos propres sociétés. Avant, (...) cela était difficilement réalisable, mais cela est absolument possible maintenant. D'un point de vue moral, empêcher des millions de personnes d'une autre société de mourir de faim doit être considéré au moins comme aussi important que le maintien des droits de propriété dans nos sociétés." De plus, de nombreux "effective altruists" pensent que les générations futures doivent être moralement considérées comme égales de nos contemporains, et s'appliquent donc à réduire les risques d'extinction de l'humanité. D'autres croient que les intérêts des animaux non humains devraient posséder le même poids moral que des intérêts humains similaires, et travaillent à réduire la souffrance des animaux, comme ceux élevés de manière intensive.

Thomas Pogge s'élève contre cette perception, disant, "Ce qui importe moralement n'est pas uniquement ce qui affecte les gens, mais comment nous les traitons via les règles que nous leur imposons". Thomas Nagel a un point de vue similaire lorsqu'il utilise les termes de Derek Parfit de raisons relatives ou neutres à l'agent.

Penser les alternatives

Les "effective altruists" tentent de penser des alternatives possibles à la réalité, ce qu'ils jugent important pour choisir de mener des actions qui maximiseront les conséquences positives. De nombreuses personnes partent du principe que la meilleure façon d'aider les gens est par des moyens d'action directes, comme en travaillant dans des associations charitatives ou en travaillant pour des services d'aide sociales. Puisque la plupart des associations charitatives et des services sociaux trouvent généralement des gens voulant travailler pour eux, les "effective altruists" comparent la quantité de bien que quelqu'un apporte dans certaine carrière à combien de bien aurait été apporté si le candidat suivant avait été retenu pour le poste. En suivant ce raisonnement, l'impact d'avoir choisi une certaine carrière peut parfois être beaucoup plus petite qu'il n'y parait. Des carrières que certains considèrent comme contraire à l'éthique peuvent offrir des salaires bien plus important qui pourrait permettre de donner beaucoup plus d'argent aux associations charitatives. Les "effective altruists" pensent que l'impact marginal d'actions non éthiques d'une seule personne à travers son travail peuvent être de peu d'importance, puisque quelqu'un d'autre aurait accompli de semblables actions quoiqu'il en soit, alors que l'impact produit par ses donations peut être important. Certains, au contraire, s'oppose à ce principe. Par exemple, Bernard Williams utilise un exemple similaire à propos des usines de production d'armes chimiques pour s'opposer à la pensée utilitariste. Selon Williams, l'utilitarisme de l'acte requière de manière déraisonnable que les gens agissent d'une manière qui nuit à leur propre intégrité.

Défenseurs notables

Peter Singer

Le philosophe Peter Singer a écrit de nombreux travaux sur l'effective altruism, dont "The Life You Can Save" (dans lequel il défent l'idée selon laquelle The philosopher Peter Singer has written several works on effective altruism, including The Life You Can Save (in which he argues that people should use charity evaluators to determine how to make their donations most effective,[25]) and his paper "Famine, Affluence and Morality" (in which he argues that we have an obligation to help those in need): If it is in our power to prevent something bad from happening, without thereby sacrificing anything of comparable moral importance, then we ought, morally, to do it.[26] He founded a nonprofit, also called The Life You Can Save, which promotes giving to effective charities. He is a member of Giving What We Can, an effective-altruist organization, and gives 25% of his income to charity.[27][28]