Benutzer:Frinck/nappel

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  • Trois types d’enseignement à NA: 1. Privé à domicile; 2. Institutions religieuses (séminaires inclus); 3. Conservatori.
  • On connaît de nombreux contrats d’enseignement privé à NA : +/- 40 ducats pour un an de leçons
  • Écoles de musique appartenaient aux églises en conséquence du Concile de Trente : Duomo: 1568. Autres institutions: Girolamini, Jesuites, Franciscains (Santa Chiara) : chant
  • Dès la fin du XVIe: conservatori (suivant les succès de l’Annunziata). Constructions de nombreuses églises créa une demande de musiciens : les conservatoires commencent à accepter aussi des non-orphelins de tout le Royaume de Naples seulement pour la musique ! Dès 1600 : 300.000 habitants dont 10% d’ecclésiastiques !
  • Conservatorio di Santa Maria di Loreto : le plus ancien : il y avait déjà des musiciens salariés depuis 1545-9, premiers maestri 1586-8. 104 ‘figluoli’ en 1586, 150 in 1670. Provenzale MdC là 1663-75. Les autres maestri enseignaient les cuivres, les bois et les cordes (violon, parfois le luth et le violoncelle).
  • Conservatorio di Sant’Onofrio a Capuana : début XVIIe ; les archives à propos de la musique commencent en 1653. Ziani, Caresana (Vénitiens !), Fago y enseignaient. On s’y spécialisait dans la fourniture de jeunes élèves pour participer dans les processions civiles et dans l’exécution d’oratorios.
  • Conservatorio del Poveri di Gesù Cristo : fondé en 1599 ; sous le contrôle direct de la Curia Arcivescovile, pratiquement un séminaire. Premier maestro fut Giovanni De Antiquis en 1606. Situé près du Duomo (Tesoro di S. Gennaro) en face de l’église des Girolamini ce conservatoire stimulait un échange et collaboration : 1 maestro pour les cordes, et 1 pour tous les vents. Très actif : p.ex. 1387 services de 1673-78 : 30 % pour les institutions civiles (processions et parfois théâtres), 20% pour couvents et monastères, 50% pour les chapelles et églises (messes & vêpres)
  • Conservatorio di San Gennaro dei Poveri (1656 après la peste), aussi un séminaire. Un conservatoire pour filles (Chiesa dello Spirito Santo), mais on en sait fort peu.
  • En bref : grâce à ces institutions musicales on peut vraiment parler d’une « école napolitaine » qui se développe au XVIIe, mais surtout en ce qui concerne la musique sacrée, pas autant l’opéra, même si l’on y verra des traits communs après l’arrivée des Bourbons à Naples (1734).
  • Enseignement : grammaire, Latin (rhétorique), théorie musicale, chant, clavecin (partimenti, basse continue, composition), instrument. Une des méthodes de composition napolitaines des plus efficaces des la fin du XVIIe fut le partimento : un des premiers mss (I-Nc 45-I-65), c.1700 par Gaetano Greco, élèves de Giovanni Salvatore et maestro au Poveri di Gesù Cristo. Méthode progressive pour apprendre la composition au clavier à partir de formules simples et de plus en plus compliquées en commençant par les cadences, sonare sopra la parte, danses, etc.

Robert Gjerdingen, p. 465: Partimento = « an instructional bass, that is a bass written for a pedagogical purpose. Given a particular partimento to be played at the keyboard with the left hand, a student would work toward its solution and realization by testing various additions of chords or contrapuntal voices with the right hand. Mastery of the lesson was demonstrated when the student could ably perform, with both hands, a series of stylistically appropriate musical behaviors from the beginning to the end of the partimento ».

  • Les élèves mémorisaient ces formules d’accords en s’aidant de la « Règle de l’Octave » une espèce de code de conduite, ainsi que les différentes cadences simples et plus compliquées, puis les fugues.
  • Vers le milieu du XVIIIe, ces conservatoires, qui admettent de plus en plus des externes payants (convittori) et qui offrent des conditions assez exécrables—on sait l’anecdote de Charles Burney qui raconte qu’il avait vu en 1770 jusqu’à une centaine d’élèves qui pratiquaient leurs instruments et vocalises tous ensemble dans une grande salle délabrée—présentent de graves problèmes financiers. À part les fréquentes altercations entre élèves payants (souvent dotés de sponsorisations royales ou de noblesse) et orphelins (qui devaient participer aux messes, oratorios et opéras sacrés dans les couvents et gagner de l’argent pour le conservatoire), il y aura surtout les situations de fraudes presque toujours causées par les secrétaires aux finances et comptables des institutions. Trop d’argent disparaissait dans leur poches, causant d’abord la fusion de conservatoires, puis leur abandon.

Tous devaient renaître sous Napoléon sous forme du nouveau Conservatorio di Pietro a Majella, qui est toujours le conservatoire à Naples aujourd’hui.

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  • L’influence des conservatoires fut énorme, surtout grâce aux nombreux castrats et aux excellents compositeurs que l’on y forma : Pergolesi, Durante, Leo, Feo, Vinci, Hasse, Händel, Porpora, Cimarosa, Zingarelli, Sacchini, bien sûr en combinaison avec le développement de l’opera buffa, qui créa par définition aussi son antagoniste l’opera seria.