Benutzer:Sarkana/Abbaye de Montebourg
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Montebourg erscheint in den mittelalterlichen Quellen 1042 in einer Handlung von Guillaume le Conquérant für die Abbaye de Cerisy-la-Forêt, in dem dieser Rechte im Wald von Montebourg gewährt.[1]. Damals wurden aber weder eine Siedlung noch eine Abtei erwähnt.
Fondation
Legende
Eine Legende, die seit dem im 15. Jahrhundert schriftlich überliefert ist, erzählt über die Gründung der Abtei von Montebourg:
Zwei Einsiedler aus den Savoyen-Staaten blieben eines Abends an einem normannischen Strand stehen. Einer beschließt, in einem auf der Küste gestrandeten Boot zu schlafen. Der Zweite, Roger, zieht es vor am Strand zu schlafen. Aber die Ebbe und Flut nahmen das Boot und seinen Insassen mit - zufällig bis an die englische Küste. Dort wurde er von der über das Wunder verblüfften Bevölkerung zum Bischof gewählt. In der Normandie ging Roger am nächsten Morgen auf die Suche nach seinem vermissten Begleiter.
Ermüdet blieb er abends am Fuß eines Hügels in Montebourg stehen. Er schlief ein und träumte davon, dass ein Stern auf die Spitze des Hügels fällt, während die Jungfrau Maria ihm befiehlt, dort zu dessen Ehren ein Oratorium zu errichten, was Roger dann tat.
Le miracle arrive aux oreilles du duc Guillaume, qui revenait d’Angleterre par le port de Barfleur, au nord de Montebourg. Celui-ci lui cède alors des terres, des matériaux et des droits divers dans les forêts du Cotentin afin que Roger élève un monastère en l’honneur de la Vierge.[2]
Die Stiftung
Le monastère semble avoir été fondé par le duc Guillaume le Conquérant, entre 1066 (date de la Conquête de l'Angleterre) et 1087 (date de la mort du Conquérant). Aucune date plus précise ne peut être affirmée, en l’absence d’une charte de fondation subsistant encore aujourd’hui. Les seuls renseignements sur la création de la maison bénédictine de Montebourg nous sont donnés par deux brefs des ducs Guillaume le Conquérant et Robert Courteheuse, par des actes du XIIe siècle, qui parlent de « Willelmus rex qui Angliam conquisivit » (« roi Guillaume qui a conquis l’Angleterre ») et par des chroniqueurs du XIIe siècle (Robert de Torigni, Ordéric Vital, Guillaume de Jumièges)[3]. Une charte, attribuée parfois à Guillaume le Conquérant, parfois à son fils Guillaume le Roux, a été publiée au XVIIe siècle dans la Neustria Pia du Père Arthur Du Monstier, et dans la Gallia Christiana (tome XI). Or, cette charte est un faux, montage d’extraits des actes de confirmation du XIIe siècle, et dont les seules copies connues datent du XVe siècle. Une de ces copies est d’ailleurs contenue dans le Martyrologe de Montebourg de 1448 [4]. Donc, les conditions de la fondation de l’abbaye de Montebourg sont encore peu claires.
On connaît néanmoins quelques éléments sûrs concernant le patrimoine de l’abbaye à ses débuts grâce au cartulaire de l’abbaye de Montebourg, aujourd’hui conservé au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. C’est dans un domaine ducal qu’elle a été bâtie. Guillaume le Conquérant a même donné au nouveau monastère l’emplacement, sur une colline, proche d’un cours d’eau, des droits de coupe de bois et de tous matériaux nécessaires à l’édification des bâtiments, à prendre dans les forêts de Montebourg et de Brix, non loin de là. [5]
Développement au XIIe siècle
Après la mort du Conquérant, le 9 septembre 1087, ses trois fils, Guillaume le Roux, Robert Courteheuse et Henri Beauclerc se sont battus pour la succession sur les trônes ducal de Normandie et royal d’Angleterre. Cette période troublée a vu se confirmer l’alliance d’Henri Beauclerc avec un certain nombre de seigneurs du Cotentin, en particulier Richard de Reviers, seigneur de Néhou et de Vernon. À une date inconnue entre 1100 et 1107, Henri donne le patronage de l’abbaye à ce Richard de Reviers en guise de remerciement pour sa fidélité.
La famille de Richard de Reviers n’a alors pas été seule à doter richement l’abbaye. Les ducs-rois anglo-normands (Henri Ier Beauclerc, Geoffroy Plantagenêt, Etienne de Blois, Henri II Plantagenêt), les évêques et archevêques de la province ecclésiastique de Rouen, ont souvent confirmé les dons des laïcs. Ces dons ont afflué lentement entre la fondation et le début des années 1140. Ils se sont multipliés jusqu’aux années 1180, moment auquel ils deviennent moins nombreux. Ces donations étaient le fait aussi bien de grands seigneurs normands que de leurs vassaux ou de simples laïcs.
Les moines sont alors devenus de grands propriétaires terriens, de domaines situés surtout dans le Cotentin, et qui d’ailleurs étaient du fief des seigneurs de Néhou, descendants de Richard de Reviers. Les biens de l’abbaye de Montebourg s’étendaient aussi dans le Bessin, voire en haute Normandie, à Vernon, et en Angleterre, dans le Devon et le Dorset.
Ces biens étaient était des dîmes, des droits en argent et en nature (des bottes de blé, des œufs, des poules, etc.).
Encadrement religieux
Les nombreux donateurs ont aussi permis aux moines de fonder des prieurés. Et ce surtout dans les années 1150, à l’exception du prieuré anglais de Loders, fondé depuis 1100-1107 par le même Richard de Reviers qui avait reçu le patronage de l’abbaye.
La création d’un prieuré Saint-Michel au milieu du siècle à Vernon, siège haut normand de la famille de Reviers-Vernon, a permis aux moines de Montebourg d’acheminer du vin depuis la vallée de la Seine jusqu’à Montebourg, via probablement le port de Quinéville. D’autres prieurés ont aussi été fondés : un prieuré Sainte-Marie-Madeleine à Néville, dans le nord du Cotentin ; à Néhou, à la place d’une communauté de chanoines séculiers créée par Richard de Reviers vers 1100-1107 [6] et Saint-Jean de Montrond, dans la forêt de Néhou. Ces prieurés étaient dotés en particulier, mais les moines les desservant étaient des moines de Montebourg.
Foires et marchés
Die Mönche von Montebourg besaßen das Recht, Steuern und Zoll zu erheben auf Messen und dem Wochenmarkt von Montebourg. Ces foires se tenaient le 2 février (jour de la Purification de la Vierge), le 15 août (jour de l’Assomption de la Vierge) et le jeudi de l’Ascension. Les moines percevaient aussi les droits lors de la foire de Montfarville et la moitié des droits lors de la foire de la Saint-Laurent à Tocqueville. [7]
nach dem XII. Jahrhundert
Le monastère de Montebourg s’est considérablement développé au XIIe siècle. L’étude du patrimoine et de l’histoire politique, économique et religieuse de l’abbaye reste encore à faire.
Au XIIIe siècle, l’archevêque de Rouen Eudes Rigaud est passé lors de ces voyages pastoraux dans toute la province ecclésiastique : il venu trois fois à Montebourg en 1250 tout d'abord, il constata que trente-sept moines vivaient là, recevant trois cents livres de rente par an; le 27 mai 1256 (le 6 des calendes de juin), il dénombra trente-deux moines ; enfin en 1266, l'abbaye comptait trente-six moines [8].
Au XIVe siècle, l’abbé Pierre IV Ozenne fait reconstruire l’église paroissiale Saint-Jacques, à son emplacement actuel. La deuxième moitié du siècle est aussi celui du déclenchement de la guerre de Cent Ans, qui frappa aussi le Cotentin, alors passé sous la domination de Charles de Navarre.
Lors de la Révolution française, l'abbaye de Montebourg est vendue comme bien national de première origine à un particulier qui commence à démonter les bâtiments conventuels pour en prendre les pierres. En 1818, l'érudit normand Charles de Gerville assiste impuissant à la destruction des derniers bâtiments, dont l'église qui avait été bâtie au XIIe siècle et dédicacée en 1152 par l'archevêque de Rouen Hugues d'Amiens[9]
Notes
- ↑ Jean Adigard des Gauteries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », Annales de Normandie (janvier 1951), p. 30
- ↑ Martyrologium Montisburgensis, Bibliothèque nationale de France, ms lat. 12885, f°155-159 ; Paul Le Cacheux, « La légende de l’abbaye de Montebourg », Revue catholique de Normandie, t. 4, 1894, p. 48-71 ; A. Couppey, « L’origine merveilleuse de l’abbaye de Montebourg – Traduction d’un très ancien document historique », Annales du département de la Manche, 1843, p. 171-175.
- ↑ Ordéric Vital, Historia ecclesiastica, éd. Marjorie Chibnall, t. 6, p. 144-146 ; Guillaume de Jumièges, Gesta Normannorum Ducum, éd. Elisabeth Van Houts, 1, VII (22)
- ↑ Manuscrit Latin 12885 de la Bibliothèque nationale de France L’obituaire contenu dans ce manuscrit est partiellement publié dans le Recueil des Historiens de la Gaule et de la France, t. 23, p. 553-556 - consultable sur le site Gallica, ici
- ↑ BnF, Cartulaire de Montebourg, acte n°141
- ↑ Lucien Musset, « Recherches sur les communautés de clercs séculiers en Normandie au XIe siècle », Autour du pouvoir ducal, (Xe-XIIe siècle), Cahier des Annales de Normandie, n°17, Caen, 1985, p. 61-76
- ↑ Léopold Delisle, « Notes sur les anciennes foires du département de la Manche », Annales du département de la Manche, 1850 ; Lucien Musset, « Foires et marchés en Normandie à l’époque ducale », Annales de Normandie, n°26, 1976, p. 3-23
- ↑ Registrum Visitationum archiepiscopi Rothomagensis (1248-1269), éd. Théodore Bonnin, Rouen, 1852, p. 88, p. 250-251, p. 556. MAUDUIT Christophe, Une abbaye dans la société cotentinaise, Montebourg au XIIIe siècle, Caen, 2007"
- ↑ Voir Bnf, Cartulaire de Montebourg.
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