Benutzer:Shi Annan/Jules-Alexis Muenier

aus Wikipedia, der freien Enzyklopädie
Dieser Artikel (Jules-Alexis Muenier) ist im Entstehen begriffen und noch nicht Bestandteil der freien Enzyklopädie Wikipedia.
Wenn du dies liest:
  • Der Text kann teilweise in einer Fremdsprache verfasst, unvollständig sein oder noch ungeprüfte Aussagen enthalten.
  • Wenn du Fragen zum Thema hast, nimm am besten Kontakt mit dem Autor Shi Annan auf.
Wenn du diesen Artikel überarbeitest:
  • Bitte denke daran, die Angaben im Artikel durch geeignete Quellen zu belegen und zu prüfen, ob er auch anderweitig den Richtlinien der Wikipedia entspricht (siehe Wikipedia:Artikel).
  • Nach erfolgter Übersetzung kannst du diese Vorlage entfernen und den Artikel in den Artikelnamensraum verschieben. Die entstehende Weiterleitung kannst du schnelllöschen lassen.
  • Importe inaktiver Accounts, die länger als drei Monate völlig unbearbeitet sind, werden gelöscht.

Vorlage:Infobox Biographie2 vignette|Le peintre dans son atelier. vignette|La maison de Jules-Alexis Muenier à Coulevon. vignette Jules-Alexis Muenier, né à Lyon le Vorlage:Date de naissance et mort à Coulevon (Haute-Saône) le Vorlage:Date de décès, est un peintre et photographe français.

Biographie

Jules-Alexis Muenier est le fils d'Alexis Muenier, écrivain et journaliste qui fut rédacteur en chef de L'Aube puis de L'Indépendant de l'Oise. Il fait ses études au lycée de Troyes, où il se distingue dans les cours de dessin animés par Emile Loncle, puis au lycée de Beauvais. En 1881, il entre dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts de Paris et se lie d'amitié avec les peintres Pascal Dagnan-Bouveret et Gustave Courtois.

En 1885, il quitte la capitale pour se rendre à Coulevon, près de Vesoul, et épouse Marie Pâris le Vorlage:Date- ; c'est dans ce petit village de Haute-Saône qu'il passera l'essentiel de sa vie, dans une grande propriété acquise par ses beaux-parents, ancienne demeure de Gérome[1].

En 1887, il se fait connaître dans un premier Salon avec Le Bréviaire, exposé malgré les réticences de son maître Gérome. Il est médaillé pour cette œuvre et en Vorlage:Date-[2], grâce à une bourse de voyage, il se rend, après avoir traversé l'Espagne, à Fès puis à Tanger où il retrouve les peintres Georges Brétegnier[3], Louis-Auguste Girardot mais aussi René-Xavier Prinet, puis il se rend à Alger avec Pascal Dagnan-Bouveret. De cette période orientaliste, on retiendra de nombreuses études, et en particulier deux tableaux exposés au Musée d'Orsay : Crépuscule sur Alger et Femmes d'Alger sur les terrasses. En 1891, sa Leçon de catéchisme[4] est admise au musée du Luxembourg à Paris[5] et, deux ans plus tard, c'est à Chicago qu'il présente Aux beaux jours, tableau exposé en 1890 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts.

Vorlage:Citation bloc

Il a pour sujets favoris des scènes naturalistes de la vie quotidienne dans les campagnes haut-saônoises mais également des tableaux réalisés sur la côte varoise à Agay et Menton ; plusieurs tableaux sont également réalisés en Corse, où il séjourna pendant deux ans, et en Suisse où son fils Pierre était professeur de Littérature française à l'université de Fribourg.

Il n'est pas possible d'établir ici une liste de son œuvre, qui est immense puisqu'il peignit jusqu'à la veille de sa mort ; rappelons simplement que partout dans le monde les musées se disputèrent les toiles de Jules-Alexis Muenier. Il faut citer d'abord le Musée du Luxembourg à Paris, mais également ceux de Philadelphie, Montréal, Melbourne, Odessa, Chicago etc. Son tableau le plus connu, La Leçon de clavecin, fut acheté par l'État en 1911 ; vers la même époque, un riche Sud-Américain acheta Le Réveil ; La Femme au miroir fut vendue au Japon, à la galerie du Mikado, et L'Enfant à la mouche à la collection Dollfus à Mulhouse. Citons encore le portrait du maréchal Foch qui resta la propriété de son auteur, mais fut longtemps exposé en France et aux États-Unis[6].

Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1911, après La Leçon de clavecin, et est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1921. Il compte plus de trois cents œuvres à son actif et exposera entre 1887 et 1941 dans les Salons parisiens, Salon des artistes français et Salon de la Société nationale des Beaux-Arts.

En 1924, il participe à une exposition naturaliste à Belfort, aux côtés de peintres franc-comtois, lorrains et alsaciens de renom tels Georges Fréset, Jules Adler, Jules-René Hervé et Joseph-Paul Alizard.

C'est René-Xavier Prinet qui lui succédera à L'Institut de France en 1943 et prononcera un très beau discours d'hommage à ses travaux[7]. vignette|Sépulture du peintre Jules-Alexis Muenier. Jules-Alexis Muenier a résidé durant de nombreuses années au château de Coulevon, où une place porte son nom. Il repose dans le petit cimetière de Coulevon.

Il est le père de Pierre Alexis Muenier, auteur de L'Angoisse de Verdun, notes d'un conducteur d'auto sanitaire, La Vie et l'art de Jean-Jacques Henner et d'Emile Montegut, critique littéraire ; cet ouvrage, écrit en 1925, sera son sujet de thèse de doctorat ès lettres.

Galerie

vignette|J.-A. Muenier peignant La leçon de clavecin.

Notes et références

Vorlage:Références

Liens externes

Vorlage:Autres projets Vorlage:Liens

Vorlage:Portail


[[Catégorie:Peintre français du XIXe siècle]] [[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]] [[Catégorie:Photographe français]] [[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]] [[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]] [[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1863]] [[Catégorie:Naissance à Lyon]] [[Catégorie:Décès en décembre 1942]] [[Catégorie:Décès à Vesoul]] [[Catégorie:Décès à 79 ans]]